Dans les champs sous le ciel si clair,
Ma grand-mère, l'éternelle fermière,
Parmi les oliviers, son royaume fier,
Chantait la terre, sa compagne première.
Ses mains, tissées de labeur et d'histoires,
Caresse douce des feuilles, tendresse du soir,
Dans le vert de l'olive, se mire son espoir,
Chaque arbre un chapitre, de sa mémoire un miroir.
L'aurore la trouve, éveillée et sereine,
Dans le chant des oiseaux, sa voix se combine,
Sous le soleil, elle danse, légère et pleine,
Sur la terre qu'elle aime, elle trace sa ligne.
Au crépuscule, quand les étoiles s'allument,
Elle conte les récits, fils d'or qui s'épanoument,
Sous l'ombre des oliviers, ses mots qui parfument,
Les veillées d'amour, de rires, de tourments.
Ma grand-mère, gardienne des temps anciens,
Chaque olive, un secret, dans ses mains sereines,
Elle vit dans le cycle des jours terriens,
Fermière éternelle, dans les veines coule la sève d'olivaine.
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Posté Le : 07/01/2024
Posté par : rochernoir
Photographié par : Photo : Hichem BEKHTI