«Podcast Arabia»

Initiative n Un invétéré Facebookeur, toujours connecté sur les réseaux sociaux, explorant, fouillant avec beaucoup de curiosité les moindres parcelles de la Toile, Youcef Baâloudj, blogueur, vient de fonder le site «Podcast Arabia», dont il est le directeur.Il est poète, dramaturge (auteur de pièces pour enfants) et journaliste. Youcef Baâloudj, connu de la scène culture, s'y imposant de plus en plus, a plus d'une corde à son arc.On peut le définir comme un aventurier de l'action culturelle, car tout ce qu'il entreprend est, pour lui, une aventure, un terrain d'exploration et d'expérimentation. Et il se passionne pour les nouvelles expériences qu'il considère d'ailleurs comme constructives, enrichissantes. C'est un touche à rien. Et rien ne semble le freiner dans ses initiatives.Son dernier domaine d'exploration ? qui est son lieu de prédilection ? est l'Internet. Un invétéré Facebookeur, toujours connecté sur les réseaux sociaux, explorant, fouillant avec beaucoup de curiosité les moindres parcelles de la Toile, Youcef Baâloudj, blogueur, vient de fonder le site «Podcast Arabia», dont il est le directeur. Il s'agit d'une plateforme regroupant des podcsats, c'est-à-dire des vidéos de format court disponibles sur YouTube, en provenance de 20 pays arabes. «Nous avons lancé le site avec plus de 250 podcasteurs de 20 pays, proposant plus de 350 programmes, avec un nombre de vidéos qui a dépassé les 11?000», dit Youcef Baâloudj qui, en outre, explique que le nombre augmente chaque jour, parce que, selon lui, «il y a beaucoup de demandes de podcasteurs de tous les pays arabes pour que nous intégrons leurs programmes sur le site». Interrogé sur l'idée de la création du site, Youcef Baâloudj, un passionné pour les podcasts, répond?: «Tout a commencé en 2009, l'année où je suis devenu accro à YouTube et aux programmes qui étaient exclusivement créés pour ce site.»Youcef Baâloudj souligne que c'est la curiosité et l'envie de découvrir ce qui se fait ailleurs et le regard porté par chacun sur son environnement social, culturel et même politique qui l'a amené à créer «Podcast Arabia», qui est, pour lui, un espace de rencontre et, surtout, de partage. Pour lui, l'échange est très important dans le rapprochement et la compréhension des uns et des autres. Youcef Baâloudj tient à souligner que la production arabe ne cesse de se développer et de se diversifier, et «tous nous assistons à la naissance de nouveaux programmes», atteste-t-il. «Comme je comprends la majorité des accents arabes, j'ai suivi des programmes de plusieurs pays et à chaque fois j'étais surpris par le flux important. Je me suis alors dit pourquoi ne pas rassembler tout ce que j'ai réuni comme informations dans un seul site, et présenter une expérience de plusieurs années de recherches et de suivi au public», dit-il. L'objectif, selon lui, consiste à «permettre au public de connaître les podcasts de son pays et d'autres pays auxquels il n'a pas forcément accès».Yacine Idjerl Avec l'essor des réseaux sociaux, le podcast s'impose comme un nouvel outil d'expression et une source d'information. Et nombreux sont les jeunes internautes qui le prisent et en font leur mode d'expression. «Le podcast a cassé le monopole de la télévision dans le domaine de l'information, et maintenant avec le développement des matériels et caméras, et la baisse relative des prix, il est devenu possible de produire des programmes qui se rapprochent de par leur qualité de celle de l'industrie de la télévision», explique Youcef Baâloudj. En effet, avec un matériel relativement basique, il est en effet possible pour les jeunes de filmer pour parler de ses passions et de tout ce qui l'entoure. Et à travers le podcats, les gens se parlent, échangent leurs idées et leur vision des choses. Pour certains, réaliser un podcast, c'est faire preuve de créativité artistique, donc faire valoir son talent de réalisateur. A ce propos, Youcef Baâloudj dira?: «Le podcast, pour beaucoup, est une manière de prouver son talent, et pour certains c'est une réussite. Pour preuve, de nombreux podcasteurs ont été sollicités par les chaînes de télévision pour enregistrer des programmes.»