PNUD : Les USA veulent séduire les parlementaires algériens

Il est financé par plusieurs ambassades établies à  Alger, entre autres les représentations diplomatiques de Norvège, des Pays-Bas, de Belgique, d'Italie et du Canada. Hier, les Etats-Unis ont apporté leur contribution, qui se chiffre à  hauteur de 400 000 dollars.
A ce titre, une cérémonie de signature, pour officialiser ce financement américain, a eu lieu au siège du Système des Nations unies à  Alger, dont le coordonnateur résident et représentant du PNUD est le Sénégalais Mamadou M'baye.
Ce projet de coopération entre le Parlement algérien et le PNUD nécessite un financement de près de 2 millions de dollars. Il a pour objectif le renforcement de l'exercice parlementaire et le perfectionnement des députés et sénateurs pour accomplir les missions pour lesquelles ils sont mandatés. Selon le coordonnateur du projet en question, Mohamed Benyettou, «le programme prendra fin en décembre 2012». «Il bénéficiera, toutefois, aux députés qui seront élus après les législatives de 2012», a-t-il précisé.
Le directeur national auprès du PNUD à  Alger, Mohamed Kermia, a affirmé : «Même si l'Algérie dispose de moyens financiers (plus de 170 milliards de dollars de réserves de changes), le programme n'est que le fruit d'une coopération entre plusieurs pays.» L'ambassadeur des Etats-Unis à  Alger, Henry S. Ensher, indique que «le programme d'appui au Parlement algérien améliorera la transparence au sein des instances parlementaires».