Pneumonie et bronchite ne sont pas à négliger

Les deux infections sont presque inévitables durant la saison froide. Pneumonie et bronchite constituent des pathologies auxquelles on ne peut pratiquement pas échapper pendant la période hivernale, les deux pouvant être virales. Faut-il rappeler que les maux de l'hiver sont difficiles à guérir une fois installés et que les prévenir n'est pas toujours évident quant on est exposé à la contamination. La promiscuité est favorable à ce type d'infections, on peut les «attraper» dans les transports en commun, sur le lieu de travail et audomicile familiale. Il faut dire aussi que prendre des précautions n'est pas le point fort des populations, jusqu'aux praticiens qui travaillent à mains nues - ce qui aide à la propagation des différentes pathologies contagieuses - et sans se protéger eux-mêmes, l'usage des bavettes étant totalement absent notamment durant cette période propice aux maladies virales. C'est le constat que l'on fait lorsqu'on est face aux médecins qui évoquent un syndrome de grippe virale sans pour autant se protéger contre le virus. C'est dire à juste titre que nous sommes encore loin des avancées de la science qui se sont emparées de l'Occident, alors que nous sommes entrés de plain-pied dans le troisième millénaire. Cela ne veut pas dire que les pays développés échappent à cesmaladies, mais ceux-ci prennent toutes les précautions d'usage pour minimiser leur propagation. Dans notre pays, les autorités sanitaires ne prennent pas la peine d'instruire les spécialistes pour que ces maladies virales ne prennent pas de l'ampleur parmi les populations, les citoyens ne sont pas non plus mis face aux risques et ne sont pas non plus sensibilisés sur les précautions à prendre. Ceci minimiserait les souffrances -qui sont insupportables- ainsi que le coût induit par la prise en charge des personnes malades. Sans compter les pertes sur le plan économique, dues aux absences des personnes affectées. En parler, en connaissance de cause, c'est mettre les pouvoirs publics face à leur laisser-aller en termes de politique sanitaire qui ne devrait négliger aucun aspect. Puissent-ils entendre les voix et voir leurs lacunes.R. M.