Algérie

Pluviométrie.. Des quantités record en janvier



D'importantes quantités de pluies ont été enregistrées à travers le territoire national depuis début janvier, avec des précipitations «record» dans certaines régions du pays, particulièrement l'Est, confirmant les prévisions hivernales annonçant des cumuls au-dessus de la normale, avec plus de 85% de probabilité, relève le Centre climatologique national (CCN). Ainsi, «hormis les quantités importantes de neige enregistrées notamment dans l'Est du pays, le cumul des précipitations enregistré au niveau d'Annaba en espace de trois jours au 25 janvier, reste le plus important depuis octobre 1983, qui a atteint les 150 mm», a indiqué le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, à l'APS. Il a précisé également, que «la quantité de pluie tombée en l'espace de trois heures le 24 janvier dernier, qui était de l'ordre de 33 mm, est également la plus importante durant trois jours de pluie continue depuis cette date». La wilaya de Skikda n'est pas en reste, puisqu'elle a connu durant la même période, une quantité «avoisinant les 80 mm en trois jours, qui reste la plus importante depuis 2010.L'intensité maximale de pluie au courant de ces trois jours a également dépassé les 30 mm, le 24 janvier 2019», a-t-il relevé. Constantine a, pour sa part, enregistré «plus de 50 mm» de pluie durant cette même période, a ajouté M. Sahabi, notant que «le ruissellement très important en zone imperméable urbanisée, ajouté aux causes naturelles liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques (pluie torrentielle), sont souvent à l'origine des inondations». Evoquant les intempéries qui affectent le pays, il a relevé que «ce qui est exceptionnel, c'est la persistance des pluies qui ne laisse pas le temps au sol d'absorber l'eau, son ruissellement et son drainage, ce qui augmente les risques d'inondations». Pour l'équivalence entre millimètres de pluie et volumes d'eau précipitées, il a précisé que «1 mm est l'équivalent de 1 litre/m2. Donc, un fort volume d'eau tombant sur une surface plus ou moins importante peut entraîner une quantité d'eau précipitée surprenante», a-t-il fait observer. A titre d'exemple, «une surface de 1 km2 touchée par les précipitations de 100mm est équivalente à 100.000 m3 de volume d'eau», a-t-il indiqué.


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