Algérie

Plutôt maîtrisée par la Banque d'Algérie



L'inflation généralisée inquiète tous les Gouvernements du monde qui redoutent avec le retour de la guerre au Moyen-Orient, ces temps-ci, une flambée des prix de l'énergie qui aura pour conséquence, une hausse des cours des matières premières, des coûts de production, du transport et du produit final. Des mesures d'urgence et supplémentaires seront prises, si nécessaire, pour soutenir davantage le pouvoir d'achat des citoyens, notamment, mal lotis. En 2024, la valeur des transferts sociaux de l'Algérie devrait dépasser les 2.800 milliards de dinars, selon le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane qui a mis l'accent, avant-hier, à l'Assemblée populaire nationale (APN) sur l'impératif de réagir rapidement pour contenir l'inflation. Une inflation importée, selon lui.«La Banque d'Algérie a pris une série de mesures, dont le taux de change nominal», a-t-il indiqué, mettant en avant les efforts déployés par la BA pour lutter contre la hausse des prix. «Le taux de change réel nominal augmenté de 8,1% sur une base annuelle en juillet 2023, a contribué à la réduction de l'inflation importée, l'une des principales raisons de l'inflation en Algérie», a-t-il expliqué. L'appréciation de la monnaie nationale, le Dinar, face aux devises étrangères ont permis de réduire de lutter contre la hausse des prix, particulièrement des produits importés.
En effet, la politique monétaire adoptée par la Banque Centrale a aidé à s'attaquer efficacement à l'inflation, à mieux gérer l'activité commerciale et économique. «La hausse de la valeur du dinar a été réalisée à la faveur de la bonne performance des principaux indicateurs économiques en Algérie notamment le solde positif continuel de la balance des paiements», a-t-il souligné, évoquant les mesures prises en faveur de la régulation et d'assainissement des importations. Le Gouvernement a dû intervenir pour réguler les importations et encourager l'investissement et la production nationale.
La restriction des importations a permis de réduire le nombre des importateurs qui inondaient le marché national avec des produits déjà fabriqués localement. «Le nombre d'intervenants dans l'importation de marchandises destinées à la vente au détail avait diminué pour atteindre 14.858 intervenants, alors qu'il était supérieur à 43.000 avant 2022, «sans toucher aux besoins du marché national et aux consommateurs».
«Les statistiques du commerce extérieur pour les huit premiers mois de cette année indiquent une augmentation de la valeur totale des importations de 10,38 %, tandis que les importations d'intrants destinés aux secteurs d'activité tels que les équipements agricoles (+29,77%) et industriels (+37,3%) ont enregistré des augmentations significatives, en sus des produits de consommation non alimentaires (+24,85%)», a-t-il ajouté. Les importations concernent uniquement les produits non fabriqués localement ou quand il y a pénurie.


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