Algérie

Plusieurs wilayas sans eau potable


Alors que l'eau potable se fait de plus en plus rare un peu partout à travers le régions du pays même là où les barrages sont pleins à saturation comme à Alger, Constantine et Annaba en cette période de fête de l'Aïd El Kébir, les légumes et les fruits se font désirés sur les étalages des marchés de la consommation.Et lorsqu'ils sont disponibles comme l'oignon, la pomme de terre, la tomate et bien d'autres comme les carottes et les navets, leurs prix sont inabordables pour le commun des consommateurs. C'est que les prix ont tendance à s'envoler chaque jour un peu plus. Ce qui entraîne systématiquement des grincements de dents des pères et mères de famille. Ceux-ci ne trouvent pas oreilles attentives à leurs plaintes sur la flambée des prix et la mauvaise qualité des produits. La dangerosité de certains n'est plus à démontrer. Le constat fait avant et durant les dernières journées de fête de l'Aïd El Kebir est unanime. Les prix des denrées de première nécessité notamment, telle la semoule, la farine, l'oignon et la pomme de terre ont connu une hausse très perceptible.
Que ce soit au centre, à l'Est, à l'Ouest ou au Sud du pays on parle de hausse de tous les prix. «A quelque chose malheur est bon» dira un commerçant en gros de la Souk El Asser (Constantine) qui révèlera une hausse sensible de la commercialisation des produits nationaux. «Au moment où je vous parle, nous écoulons uniquement tout ce qui est produit local tant agricole que celui issu de la transformation bien de chez nous» a précisé notre interlocuteur. Abondant dans le même sens, un autre qui fréquente ce marché depuis des années soutient : «Ces dernières semaines tout est cher ici, conjoncture oblige. Mais, en ce qui me concerne je fais partie d'une association de solidarité qui fait que chaque fête, nous récupérons les denrées en surplus au marché où les commerçants s'ils nous ne les offrent pas appliquent des réductions sensibles. De ce fait, nous ne ressentons pas la hausse des prix».
Ce qui n'est pas de l'avis de cette mère de famille consommatrice. Pour elle, les commerçants et les prestataires de service ne ratent pas l'occasion des fêtes genre Aïd El Adha pour remplir leur caisse même malhonnêtement. «Ils profitent de la contrainte que sous-entend la sacralité de l'événement pour imposer leur loi» dira-t-elle. Il faut croire que l'absence de véritables opérations de contrôle que ce soit dans une région ou une autre, permet tous les dépassements. D'autant plus que des commerçants véreux utilisent différents créneaux pour tenter d'introduire par containeurs sur le territoire national divers produits en provenance de l'étranger. «Nous avons mené des campagnes de contrôle et de sensibilisation auprès des commerçants, détaillants et grossistes, afin que le règles du jeu soient respectées.
Il s'agit également d'éviter toute hausse, pénurie ou autre spéculation de ces produits alimentaires'', a indiqué le directeur du commerce de la wilaya de Annaba. Il avait été interpellé par le wali sur les opérations menées par son département pour évier la spéculation sur certains produits. Contrairement à ce qui a été annoncé par les responsables de l'Algérienne Des Eaux, la wilaya de Annaba comme celles d'Alger et de Constantine ont été confrontées, ces derniers jours, à de graves ruptures de l'alimentation en eau potable. Les réseaux sociaux n'ont pratiquement pas chômé pour dénoncer des ruptures prolongées parfois sur plus de 10 jours simultanés de l'eau potable. Particulièrement avant, durant le 1er jour de l'Aïd et la matinée d'hier.
Notamment dans les cités Sarwel, Chabia, Boukhadra 3 et Kharaza Oued Nil El Bouni Centre, dans la commune chef-lieu de wilaya Les populations de Oued Forcga, 8 mai 45, 8 mars, 11 décembre, Pont Blanc, Belaid Belkacem, Joanola, quartier de l'Eliza, une importante partie de la cité Safsaf et Sidi Aïssa. Et encore, lorsqu'il y a distribution, celle-ci ne concerne que les logements du rez-de-chaussée ou les habitations individuelles pour cause de défaut de pression. La conduite de Aïn Khrouf à la sortie de Annaba dont la qualité de l'eau reste à prouver, sert de source principale d'alimentation à toute la population de Annaba.
Une longue chaine de citoyens munis de jerricans se constitue tôt chaque matin pour prétendre s'approvisionner. Cette situation sert au mieux les intérêts des spécialistes du commerce informel de l'eau potable. Ils s'y adonnent au moyen des citernes. Ils ont conquis la voie publique et les environs des stations de distribution de l'eau potable. Et pourtant les barrages de Mexa et Cheffia, deux barrages qui forment deux importants points d'adduction sont plein jusqu'à saturation. La pénurie de l'eau potable dure depuis des semaines et malgré les engagements des responsables, aucune amélioration n'a été constatée.
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