Algérie

Plusieurs quartiers dans le noir


Plusieurs quartiers dans le noir
Les services lancés dans les travaux visant à offrir un visage avenant à la capitale de l'Ouest algérien semblent n'accorder que peu d'intérêt aux commodités de base indispensables et nécessaires à la population ; notamment l'éclairage public qui est un minimum. On relève, malheureusement, que l'obscurité qui enveloppe de nombreux quartiers dès le coucher du soleil s'est étendue aux grandes artères où plusieurs lampadaires sont désespérément éteints. Mis à part les quelques rues du centre-ville, la lumière est pratiquement inexistante sur plusieurs dizaines de mètres dans l'avenue Hammou Mokhtar (ex-St Eugène), le boulevard Mohamed-Boudiaf (ex-rue de Mostaganem), aux quartiers des Castors, d'El Barki, Maraval, Haï Daya' Aux habitants qui sont allés se plaindre au niveau de l'antenne administrative de leur quartier, on leur a conseillé d'adresser une pétition à l'APC. Pourtant, des camions à nacelle ne cessent de sillonner ces voies sombres de jour comme de nuit, mais ne s'arrêtent que très rarement pour changer une ampoule. « On fait ce qu'on nous demande de faire, pas plus », nous a répondu sèchement l'employé d'une entreprise chargée de l'entretien du réseau d'éclairage public de la ville d'Oran. D'après certains citoyens, l'obscurité dans certains quartiers, jadis tranquilles, a été à l'origine de regroupements d'individus qui s'adonnent à des activités pas très saines, et a multiplié les risques d'accidents. Très peu d'habitants osent s'aventurer dans la rue, malgré le début des chaleurs qui incitent aux sorties nocturnes pour prendre un peu d'air devant leurs maisons. Ceux qui peuvent le faire ont procédé à l'installation d'un point lumineux à l'entrée de leur demeure. Mais ce n'est pas la solution. Il est absolument nécessaire, estiment certains citoyens, que les services concernés se penchent sur ce problème dont l'importance n'est guère à démontrer.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)