A l'occasion de la tenue de la rencontre présidée par Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social avec la société civile de la wilaya de Tizi-Ouzou, lundi dernier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, plusieurs propositions ont été émises au CNES. Ainsi, l'Association pour la promotion de la société civile de la wilaya a été la première à prendre la parole lors de cette rencontre qui a vu se succéder plus de 150 intervenants, membres d'associations, de comités de villages ou de quartiers. Le président de cette association a, d'abord, tenu à rappeller les problèmes qui touchent la région à l'instar du chômage et de ses retombées néfastes qui nécessite la création des postes d'emploi durables, par des opportunités d'investissement lourd, nationaux ou étrangers, seuls générateurs d'emplois et de richesses, tout en proposant d'orienter l'action de l'Etat dans cette région vers ce créneau prometteur. La crise de logements a été également déplorée par l'orateur qui a souligné que cette crise persiste malgré tous les dispositifs d'accompagnement : AADL, CNEP-Banque, CNL, logement rural, etc. Ces mesures demandent, selon l'orateur, une ventilation des chefs-lieux des communes de la wilaya au nombre de 67 et de ses villages au nombre de 1.500, dont la précarité a atteint un degré de vétusté intolérable pour une vie normale.
L'intervenant a rappelé que la seule ville de Tizi-Ouzou a un passif de 13.000 logements à rattraper. Il propose, en outre, la création de nouvelles agglomérations, accompagnées de toutes les commodités et de la réalisation de nouvelles structures de base et d'accompagnement ainsi que de structures de sécurité adéquates, notamment pour les régions retirées et qui ne disposent d'aucun minimum vital, seul garant d'un retour à l'activité normale, à savoir : habitations, agriculture et tourisme de montagne. Le président de la même association a soulevé le problème de la saturation du réseau routier et sa vétusté tout en proposant la nécessité de dédoublement de certaines routes très fréquentées par les usagers. C'est le cas des routes menant vers Thénia, Bouira, Azazga et Béjaïa. L'orateur a proposé aussi l'ouverture d'un port digne de ce nom pour l'une des deux villes côtières, Tigzirt ou Azeffoun, ainsi que d'un aéroport pour éviter un isolement pour la région et encourager le tourisme. Dans le même sillage, il a été suggéré de promouvoir l'agriculture de montagne, en commençant par une réelle ouverture de nouvelles routes et non pas seulement de pistes suivi de lancement de projets d'élevage de tous types.
«Un autre volet qui nous tient à c'ur est la nécessité de trouver des solutions et des réponses concrètes aux attentes et préoccupations d'ordre social. On ne doit plus se limiter à proposer une allocation chômage pour les jeunes diplômés mais plutôt une allocation à hauteur du SNMG avant qu'ils ne puissent trouver un poste de travail.
De même qu'une pension aux femmes au foyer est plus que nécessairre pour leur garantir une vie décente et dans la dignité», a ajouté l'orateur. Ce dernier a, également, parlé du problème des jeunes recalés au niveau des différents paliers. Il a, ainsi, proposé une fusion des deux ministères de la Formation professionnelle et de l'Education nationale. Ce qui permettra de prendre directement en charge cette catégorie de la population et l'orienter vers la formation professionnelle qui se fera d'office à partir des établissments scolaires.
A l'occasion de la tenue de la rencontre présidée par Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social avec la société civile de la wilaya de Tizi-Ouzou, lundi dernier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, plusieurs propositions ont été émises au CNES. Ainsi, l'Association pour la promotion de la société civile de la wilaya a été la première à prendre la parole lors de cette rencontre qui a vu se succéder plus de 150 intervenants, membres d'associations, de comités de villages ou de quartiers. Le président de cette association a, d'abord, tenu à rappeller les problèmes qui touchent la région à l'instar du chômage et de ses retombées néfastes qui nécessite la création des postes d'emploi durables, par des opportunités d'investissement lourd, nationaux ou étrangers, seuls générateurs d'emplois et de richesses, tout en proposant d'orienter l'action de l'Etat dans cette région vers ce créneau prometteur. La crise de logements a été également déplorée par l'orateur qui a souligné que cette crise persiste malgré tous les dispositifs d'accompagnement : AADL, CNEP-Banque, CNL, logement rural, etc. Ces mesures demandent, selon l'orateur, une ventilation des chefs-lieux des communes de la wilaya au nombre de 67 et de ses villages au nombre de 1.500, dont la précarité a atteint un degré de vétusté intolérable pour une vie normale.
L'intervenant a rappelé que la seule ville de Tizi-Ouzou a un passif de 13.000 logements à rattraper. Il propose, en outre, la création de nouvelles agglomérations, accompagnées de toutes les commodités et de la réalisation de nouvelles structures de base et d'accompagnement ainsi que de structures de sécurité adéquates, notamment pour les régions retirées et qui ne disposent d'aucun minimum vital, seul garant d'un retour à l'activité normale, à savoir : habitations, agriculture et tourisme de montagne. Le président de la même association a soulevé le problème de la saturation du réseau routier et sa vétusté tout en proposant la nécessité de dédoublement de certaines routes très fréquentées par les usagers. C'est le cas des routes menant vers Thénia, Bouira, Azazga et Béjaïa. L'orateur a proposé aussi l'ouverture d'un port digne de ce nom pour l'une des deux villes côtières, Tigzirt ou Azeffoun, ainsi que d'un aéroport pour éviter un isolement pour la région et encourager le tourisme. Dans le même sillage, il a été suggéré de promouvoir l'agriculture de montagne, en commençant par une réelle ouverture de nouvelles routes et non pas seulement de pistes suivi de lancement de projets d'élevage de tous types.
«Un autre volet qui nous tient à c'ur est la nécessité de trouver des solutions et des réponses concrètes aux attentes et préoccupations d'ordre social. On ne doit plus se limiter à proposer une allocation chômage pour les jeunes diplômés mais plutôt une allocation à hauteur du SNMG avant qu'ils ne puissent trouver un poste de travail.
De même qu'une pension aux femmes au foyer est plus que nécessairre pour leur garantir une vie décente et dans la dignité», a ajouté l'orateur. Ce dernier a, également, parlé du problème des jeunes recalés au niveau des différents paliers. Il a, ainsi, proposé une fusion des deux ministères de la Formation professionnelle et de l'Education nationale. Ce qui permettra de prendre directement en charge cette catégorie de la population et l'orienter vers la formation professionnelle qui se fera d'office à partir des établissments scolaires.
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Posté Le : 02/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L B
Source : www.lemidi-dz.com