Algérie

Plusieurs projets sont lancés pour redonner vie à la région



Plusieurs projets sont lancés pour redonner vie à la région
La priorité a été donnée à la réhabilitation des routes, avec des opérations inscrites pour l'AEP et la couverture sanitaire.Après l'épreuve sanguinaire des années du terrorisme, la population de la commune de Erraguene, au sud-ouest de la wilaya de Jijel, a amorcé un retour vers la terre, ave la volonté d'en finir avec une errance qui n'a que trop duré. La normalisation de la situation sécuritaire a encouragé les habitants à retrouver leurs terres, qu'ils avaient abandonnées, dans la précipitation, sous le coup de boutoir des hordes terroristes. Un retour qui fait face néanmoins aux difficultés qui caractérisent une région au relief difficile.La réhabilitation des chemins de wilayas 137 et 137 B, sur une distance de 30 km, est l'un de projets sur lesquels on table pour repeupler cette région. Ces deux tronçons névralgiques d'un parcours de 12 et 17 km, dont les travaux ont atteint leur phase de livraison, ont d'ailleurs permis à la population d'amorcer ce retour tant attendu. Mobilisant une enveloppe de 520 millions de dinars, l'opération est à un stade avancé après les tribulations qui l'ont retardé. Si la route a été ouverte, ce qui est primordial pour rompre l'isolement qui étouffe cette commune, connue pour son relief accidenté, d'autres projets sont également à l'ordre du jour pour redonner vie à cette région.L'AEP, la couverture sanitaire, ainsi que l'ouverture de certaines routes d'accès à des localités encore plus éloignées, sont retenus dans le plan communal de développement (PCD). Deux enveloppes de 120 millions de dinars, en plus d'une opération de 270 millions de dinars, dont le montant a été prélevé sur le budget sectoriel, sont accordées pour la réalisation de la route Lakrarta-Ain Labna. Une fois achevé, le processus de désenclavement aidera à la mise en place d'un point de jonction entre la RN 43 dans son parcours longeant la Corniche jijelienne et la wilaya de Sétif, en plus d'être un point de liaison vitale entre la ville côtière de Ziama Mansouriah, au nord, et Erraguene, au sud.Cette opération est attendue pour être un support pour les infrastructures de base existantes, ce qui donnera l'opportunité à cette commune d'avoir une fenêtre sur les Hauts Plateaux. A noter que le relief captivant à partir duquel ont peut admirer la splendeur de la mer et le port de pêche de Ziama Mansouriah, a suscité de l'intérêt pour le tourisme de montagne. A terme, on prévoit de se lancer dans cette option touristique dès que les bases de la relance du développement seront jetées pour permettre d'achever le processus du retour de la population. Il faut rappeler qu'avant l'épisode de la crise sécuritaire, Erraguene comptait quelques 13000 habitants.Au plus fort moment de l'invasion terroriste de la région, il ne restait de ces habitants que quelques 2000 âmes. La quarantaine de mechtas que comptait la commune avaient été totalement vidés de leurs populations. Aujourd'hui, ils sont un peu plus de 4000 âmes à y reprendre gout à la vie. «Les gens reviennent, c'est le constat qu'on fait, ceux qui sont partis sont revenus d'Alger, surtout de Bir Khadem et de Draria, mais aussi de la ville de Jijel ou ils ont trouvé refuge dans des conditions pas toujours commodes», reconnait-on dans cette commune enclavée dans les monts du Babor à la lisière des limites frontalières avec la wilaya de Sétif.




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