Plusieurs pays affirment à Moscou qu'ils sont contre le départ de Bachar El-Assad Assad

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova cité par la télévision iranien AL-Alam, ce dimanche 17 juin 2018 a déclaré que Plusieurs pays ont signalé à Moscou leur refus d'exiger le départ du Président syrien Bachar El-Assad. «Les succès militaires remportés par le gouvernement syrien dans sa lutte contre le terrorisme et la promotion d'un règlement politique de la crise en Syrie poussent les forces extérieures qui y sont impliquées à réfléchir sur une nouvelle politique» dit-elle.Avant Emmanuel Macron a fait savoir qu'il ne considérait pas le retrait de Bachar el-Assad comme une condition préalable à la résolution du conflit syrien. Il déclara à l'agence Reuters qu'il n'a pas énoncé que la destitution de Bachar el-Assad était un préalable à tout. Car personne ne lui a présenté son successeur légitime. La toute récente sortie du président syrien a été ce vendredi 15 mai à Tartous, dans l'ouest du pays où la présidence a publié des photos de M. Assad priant à l'aube dans la mosquée Sayida Khadija de Tartous, une ville côtière, aux côtés du ministre des Biens religieux (Waqf) Mohammad Abdel-Sattar Sayyed et du mufti de Syrie Ahmad Badredine Hassoun. Or, cette ville dispose d'une base navale russe, Moscou étant militairement engagée au côté des forces gouvernementales dans la guerre qui ravage la Syrie depuis 2011, a-t-on informé. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova Lors de son point de presse a mis en garde contre la stagnation du processus de la paix en Syrie. «Une fois de plus, nous voudrions souligner que le règlement pacifique en Syrie doit aller de l'avant. La stagnation dans ce processus est extrêmement dangereuse, car elle peut réduire à néant les acquis considérables des derniers mois dans la lutte contre les terroristes, et cela ne peut être toléré», a-t-elle souligné à cette source médiatique. Par ailleurs Bachar el-Assad a assuré que la Syrie a mené toute cette guerre durant des années pour défendre l'autonomie de la décision syrienne et pour préserver l'unité des territoires syriens. Interrogé si les Etats-Unis sortiront de la base d'al-Tanf, le président Assad a répondu que les Etats-Unis affirment leur disposition à le faire, mais tout le monde sait que les Etats-Unis pratiquent historiquement le mensonge. A propos de l'alliance tripartite qui comprend la Syrie, l'Iran et la Russie, le président Assad a insisté sur le fait qu'elle stratégique et non momentanée. Dans sa réponse sur la nature de la présence iranienne actuelle en Syrie, le président Assad a répondu : «En Syrie, il y a des conseillers iraniens et des groupes de volontaires iraniens conduits par des officiers iraniens pour défendre le peuple syrien. Nous n'avons pas honte de toute présence iranienne en Syrie même si elle était officielle, mais nous utilisons le mot conseillers, car il n'y a pas d'unités iraniennes régulières qui combattent en Syrie et aussi il n'y a pas de bases iraniennes en Syrie et que rien n'empêche leur existence tant que l'Iran est un pays allié comme la Russie» concernant Israël il a indiqué que «pour que la Syrie soutienne la cause palestinienne, elle doit avant tout frapper l'armée israélienne en Syrie, parce que la stabilisation de la Syrie, la lutte contre le terrorisme et la mise en échec du projet israélien en Syrie font partie du soutien à la cause palestinienne». Et d'ajouter que «lorsque le Hezbollah, l'Iran ou les autres alliés estiment que le terrorisme a été éradiqué, ils retourneront à leur pays». Il affirma en fin que «la reconstruction n'est pas un facteur d'inquiétude pour la Syrie» ajoutant que «nous n'autoriserons point aux pays qui ont contribué à la guerre et à la destruction de la Syrie de participer dans la reconstruction», a-t-il fait savoir.