Algérie

Plusieurs partis font des propositions



Des propositions de sortie de crise sont émises par les partis d'opposition. Ainsi, le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, qui s'exprimait samedi à Bordj Bou-Arréridj lors d'une rencontre avec les militants et cadres de son parti au siège du FAN, a tenu à souligner que son parti « ne s'accorde pas avec les prêcheurs du retour au point zéro, de la suppression de toutes les institutions de l'Etat et de la rupture avec la proclamation de la révolution du 1er Novembre et les réalisations faites par l'Algérie et rejette toute rupture avec les composantes de l'identité nationale».Le président du FAN, cité par l'APS, a invité les militants de son parti à «se préparer pour la prochaine phase qui sera marquée par des élections dont celles présidentielles et l'amendement de la Constitution ainsi qu'à être présents avec force sur le terrain et accompagner le mouvement populaire». Il a ajouté que son parti ne soutient pas ceux qui prônent «la deuxième République» qu, selon lui, «ne saisissent pas le sens et l'objectif de ce slogan». Pour ce responsable politique : «La solution la plus appropriée pour sortir de la crise constitutionnelle réside dans la démission du Président avant le 28 avril prochain et l'application de l'article 102 de la Constitution qui permet au président du Conseil de la nation d'assumer, pour une période déterminée, la charge du chef de l'Etat». De son côté, Louisa Hanoune, Secrétaire générale Parti des Travailleurs (PT), a saisi l'occasion, samedi à Alger, d'une réunion du bureau national du comité des étudiants du parti, pour réitérer son appel pour la mise sur pied de «comités populaires» qui regroupent différentes catégories de la société et ?uvrent à formuler les revendications soulevées par les citoyens durant les dernières marches pacifiques. Elle estime que les slogans brandis lors des derniers vendredis, qui étaient «plus précis», ont défini le contenu politique et socio-économique des aspirations de la majorité du peuple qui veut «le départ du système politique et veut exercer sa pleine souveraineté». Ces slogans ont également exprimé de manière «franche et claire» le rejet de toute ingérence étrangère, ce qui affirme que «la majorité est attachée à la souveraineté nationale», a-t-elle ajouté. Quant au président du parti Ahd 54, Ali Faouzi Rebaïne, il a affirmé, samedi lors d'une conférence de presse animée au siège de son parti, à Alger, que le peuple algérien était «souverain» quant au choix de ses représentants. Il a également appelé à «prendre des décisions et des mesures opérationnelles en y associant le peuple», préconisant «la formation d'un gouvernement d'entente nationale qui prendra en charge la préparation et la supervision des élections».


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