Algérie

Plusieurs lycées paralysés par des grèves



Plusieurs lycées paralysés par des grèves
Après l'année dernière où les enseignants ont marqué l'actualité avec des grèves cycliques, voici que les élèves prennent le relais pour cette année scolaire en cours. A Bouzeguène, le lycée Mohand-Oulhadj est depuis dimanche dernier paralysé par une grève des lycéens qui réclament des conditions meilleures. Le manque de classes pédagogiques, la surcharge des classes déjà existantes, l'insuffisance d'encadrement et le manque d'eau potable à la cantine, sont les plus importants griefs que les lycéens portent à leurs responsables. Des élèves racontent que dans certaines classes, les lycéens sont contraints à étudier au nombre de 46 voire plus. D'année en année, les conditions ne faisaient qu'empirer jusqu'à atteindre l'insupportable, selon l'aveu d'un enseignant. Les classes de 1re année sont trop exiguës et ne répondent guère aux normes fixées par l'éducation nationale. Parallèlement au volet pédagogique, les conditions ne sont guère meilleures du point de vue de l'encadrement. Le lycée est en effet sans proviseur depuis une dizaine d'années, laissant le poste vacant où exerce un enseignant par intérim. Les élèves n'omettent pas de porter à la connaissance des citoyens, le manque flagrant d'encadrement comme les adjoints d'éducation. Aussi, jugent-ils la grève amplement justifiée. Elle s'inscrit dans la durée jusqu'à la réponse à leurs doléances adressées à la direction de l'éducation. La rentrée n'est pas uniquement perturbée à Bouzeguène. Elle l'est d'autant plus à Tademaït qui a vu le lycée paralysé dès le premier jour de la rentrée. Les élèves réclamaient le départ de la directrice. Ces derniers jugeaient excessives les expulsions de leurs camarades. Quelque 150 lycéens ont en effet été exclus lors des conseils de classes. Un nombre que les élèves n'ont pas digéré. Pour boucler le cercle infernal des perturbations, les autorités compétentes ont eu à gérer un problème d'un autre genre dès la rentrée. Le lycée de Boudjima a été ravagé par un incendie la veille de la rentrée. Les dégâts occasionnés ont contraint les responsables à trouver des solutions de rechange pour permettre une rentrée moins calamiteuse que prévue. Parallèlement à ces perturbations dans la rentrée, un autre problème plus grave a été signalé lors du dernier conseil de wilaya consacré à la rentrée scolaire. Les travaux de réalisation de 22 lycées patinent et accusent des retards inacceptables. C'est justement l'avis du premier responsable de la wilaya, Abdelkader Bouazghi qui a instruit les directions concernées d'accélérer le rythme des travaux. Un autre délai a été donné aux entreprises réalisatrices ayant soulevé un nombre de contraintes ayant engendré les retards. Enfin, ce que n'ont pas exprimé suffisamment les parties concernées, c'est le rôle des élus et les présidents des APC dans les travaux. A Boudjima à titre d'exemple, les entreprises réalisatrices ont déjà consommé un délai mais bizarrement dans des travaux de correction réclamés par les contrôleurs qui ont décelé des anomalies dans le béton.




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