Algérie

Plusieurs infrastructures fermées faute de personnel



Le gel des recrutements dans la Fonction publique a retardé l'ouverture des nouvelles infrastructures. Les structures sportives sont mal gérées à cause du manque de crédits.Déjà qu'en temps normal la gestion des infrastructures sportives pose problème dans la wilaya de Boumerdès, que dire alors en temps de crise. D'anciennes infrastructures sont en dégradation avancée comme la salle omnisports du chef-lieu de wilaya et celle de Thénia, alors que les nouvelles risquent des de subir le même sort, à force de rester fermées, à l'exemple de la maison de jeunes de Khemis El Khechna, l'auberge de jeunes de Corso, ou encore la piscine de Naciria.
Elles sont en tout 7 réalisations neuves qui demeurent closes «faute de recrutement», selon M. Benchemam, directeur de l'Office du parc omnisports de la wilaya (OPOW). Le problème se situe au niveau central. Crise oblige, les recrutements sont gelés. Même pas de quoi payer le gardiennage. Alors, les lieux sont squattés par les délinquants de tous bords.
Quant aux anciennes, elles nécessitent des crédits importants pour leur rénovation. La salle omnisports de Boumerdès, qui date de plus de 30 ans, a survécu au séisme de 2003, mais avec des séquelles, telles que le 1er étage, qui a fait l'objet de réserves du CTC, en sus d'une affaire en justice avec un ex-locataire qui y avait ouvert une cafétéria. Pour refaire le système d'éclairage, il faudrait 6 millions de dinars. Mais il y a également le parquet, le tapis, la plomberie et la boiserie.
L'OPOW, qui chapeaute 19 infrastructures, n'en a pas les moyens. Le ministère couvre la masse salariale, la subvention de la direction de la jeunesse et des sports, d'un montant de 40 millions de dinars, suffit à peine pour les associations sportives. Le fonds de wilaya prend difficilement en charge des équipements et certains travaux autres que ceux de la maintenance à l'actif de l'office.
A Thénia, la situation est encore plus grave. La salle de sport menace de s'affaisser en raison d'un glissement de terrain. D'aucuns s'interrogent si une étude de sol avait été menée avant le choix du terrain. La vraie solution réside dans la délocalisation, avec récupération de la charpente, selon l'avis d'un employé du secteur.
Pour récapituler, deux causes principales minent les infrastructures sportives : le recrutement et l'argent. Certes, on tente de multiplier les recettes par l'augmentation du taux de fréquentation des infrastructures, mais l'état de ces dernières et le manque d'encadrement fait fuir les sportifs. L'Etat a réalisé un complexe de tennis à Corso, qui est peu fréquenté et surtout au moment où la ligue est dissoute.
La planification est prise ici en défaut. Les responsables ont tenté de trouver des solutions en lorgnant le pré-emploi, mais là ils se sont heurtés à la réglementation. En fait, la nature juridique des structures chargées de la gestion est complètement dépassée. Il est indispensable que les gestionnaires aient les coudées franches pour une approche économique dans l'intérêt du sport et des sportifs. Des OPOW Epic, pourquoi pas '


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