Algérie

Plusieurs enfants scolarisés privés des 3.000 Da


La prime de scolarité contestée à Maghnia Résidant à Zerriga dans la commune de Maghnia mais scolarisés dans la commune de Laâchache, dans la daïra de Bab El-Assa, plusieurs enfants restent privés du bénéfice de la prime de scolarité, fixée cette année à 3.000 dinars, et ce, contrairement à leurs camarades ayants droit. Ce premier constat ré-sulte des conditions difficiles que vit au quotidien la population rurale issue de la petite bourgade de Zerriga, laquelle regroupe une centaine de familles, sous la coupe de la commune de Maghnia. Distante de quelques encablures du chef-lieu de cette commune, cette bourgade semble végéter dans l’anonymat depuis plusieurs décennies à la lumière des carences dûment constatées sur le terrain. Les citoyens rencontrés dénoncent leur marginalisation en matière de commodités nécessaires à une vie décente, à commencer par l’absence d’éclairage public, la dégradation prononcée des routes d’accès et le chômage dont l’ampleur se fait nettement sentir. Quant au transport scolaire, il constitue le principal handicap qui demeure à l’heure actuelle, au centre des préoccupations de ces citoyens. Preuve en est que pour contourner cette difficulté, les parents d’élèves issus de Zerriga, ont été obligés d’inscrire leurs enfants à l’école Mghagha, qui dépend de la commune de… Laâchache, dans la daïra de Bab El-Assa et cela à cause de l’indisponibilité du transport scolaire, que ne peut leur procurer la commune de Maghnia. Cela n’a tout de même pas empêché les parents de ces élèves d’encaisser, au niveau de l’APC de Laâchache, leurs primes de scolarité comptant pour l’année scolaire 2007/2008. Chose que les nouveaux élus ont apparemment refusé de reconduire pour l’année 2008/2009, sous le prétexte que les enfants postulant à cette prime ne résident pas dans leur commune, mais bien dans celle de Maghnia. Cette décision, somme toute logique de l’APC hôte, a provoqué le courroux des parents, qui se sont rapprochés des responsables locaux de Maghnia. Ils n’auront pas plus de chance, puisque «ces derniers nous ont carrément conseillé de changer de… résidence!...», affirment ces citoyens, qui n’arrivent pas à comprendre, que pour bénéficier de 3.000 Da de prime de scolarité, on leur demande de façon lapidaire d’aller s’installer avec armes et bagages dans la commune où sont scolarisés leurs enfants. Et de le crier ouvertement: «Nous n’avons pas à changer de lieu d’habitation, d’autant plus que seul le problème de transport scolaire nous a obligés d’inscrire nos enfants loin de chez eux. Un transport que n’est pas capable de nous assurer la mairie de Maghnia. Alors, jusqu’à quand allons-nous attendre la régularisation de ces indemnités que nous accorde la loi et que l’on nous refuse depuis plusieurs mois?...». F. Haddadi
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