Plusieurs dossiers brûlants l’attendent

Poutine n’exclut pas un retour au Kremlin en 2012 Le président russe Vladimir Poutine, empêché par la Constitution de briguer un troisième mandat consécutif, n’exclut pas de revenir au Kremlin en 2012, a rapporté, hier, le quotidien russe «Kommersant». «Il reste encore beaucoup de temps», a confié vendredi le président russe à des journalistes qui lui demandaient s’il se présenterait en 2012, selon le quotidien. «Théoriquement, c’est possible. La Constitution ne l’interdit pas. C’est très loin, je n’y ai même pas encore pensé», a-t-il ajouté. Si certains de ses partisans le pressent de rester au pouvoir après 2008, Vladimir Poutine s’est dit opposé à toute révision de la Constitution russe de 1993 qui lui permettrait de se représenter lors de la présidentielle de mars 2008. Mais il a aussi laissé entendre qu’il désignerait son successeur favori et pourrait conserver une influence sur la gestion du pays après son départ. Compte tenu de sa popularité, il est quasiment impossible que le futur président soit élu sans son soutien. Les spéculations sur ses intentions vont bon train, certains le voyant se représenter en 2012. Et la semaine dernière, Vladimir Poutine a encore ajouté aux incertitudes en se déclarant favorable à une prolongation du mandat présidentiel, entre cinq et sept ans, au lieu de quatre, sans dire clairement si cette réforme devait être mise en place avant la fin de son mandat. Beaucoup de dossiers, dans lesquels il a un mot à dire, plaident pour un retour rapide aux affaires à l’instar du bouclier antimissile, l’Irak, le Kosovo, la Corée du Nord, la Tchétchènie et, enfin, l’Opep du gaz qu’il veut mettre sur pied.