Algérie

Plusieurs communes submergées par les eaux


Les fortes précipitations qu'a connues la région ces dernières 48 heures ont provoqué des inondations dans plusieurs localités.Dans la commune d'Aomar, située à l'ouest de Bouira, plusieurs quartiers ont été inondés. Ainsi, le lotissement du 5-Juillet, le quartier des Tours, la cité des 300-Logements et le quartier Amraoui, pour ne citer que ceux-là, ont été envahis par des torrents d'eau et de boue.
Les canalisations des eaux usées ont carrément éclaté sous la pression. Non loin de là, du côté du stade communal, les citoyens tentaient désespérément de déboucher les canaux d'évacuation des eaux de pluie à l'aide de barres de fer. Ils pointent du doigt les autorités locales, notamment les agents des ponts et chaussées, qui sont accusés de "défaillance".
Dans la localité de Ben Haroun, dans la commune voisine de Djebahia, le mur d'enceinte du stade de proximité s'est effondré sans, fort heureusement, faire de victime. À Kadiria, dans les localités de Ziraoua, d'Ouled Laâlam et d'El-Hdadiche, des maisons datant de l'ère coloniale se sont littéralement affaissées.
Au chef-lieu communal, les quartiers des 100-Logements et des 150-Logements et le lotissement des 250-Logements ont été partiellement submergés par les eaux. La ville de Bouira n'a pas été épargnée par ces pluies torrentielles, puisqu'une fois de plus elle a été submergée par les eaux, transformant les artères de la ville en piscine à ciel ouvert.
La cité Zemmour-Arab, le quartier des 130-Logements, ainsi que le rond-point jouxtant la cour de justice ont été inondés. Quelques véhicules qui se sont retrouvés coincés dans la boue ont été dégagés par les pompiers.
Une responsabilité collective
Il est évident que les services de l'APC et ceux de l'ONA n'ont pas respecté les directives du wali quant au curage des avaloirs. Le wali avait, en effet, ordonné dès le mois de juin dernier aux P/APC, dont celui de Bouira, d'entamer "sans délai" les opérations de curage des avaloirs et que ces opérations anodines ne doivent pas nécessiter l'intervention du wali.
Cette défaillance est à mettre sur le dos des services municipaux. Le P/APC de Bouira n'a pas hésité à nier l'évidence en clamant haut et fort que ses services ont "fait leur travail", alors que Bouira ressemblait à Venise, avec les gondoles en moins. En effet, faute de curage des avaloirs, l'eau est refoulée à l'extérieur, car les entrées d'avaloirs sont complètement bouchées par de multiples objets qui s'infiltrent en l'absence de grilles.
Donc, de grandes flaques d'eau débordent sur la chaussée et des crevasses se forment. De ce fait, elles provoquent des désagréments aux piétons, aux enfants surtout, et aux autres usagers de la route. Les citoyens ne comprennent pas cette négligence qui nécessite en somme juste un simple achat de couvercles.
Et dire que des sommes faramineuses sont consenties pour l'aménagement urbain. Par ailleurs, le plan Orsec, qui a été mis à jour au mois de novembre 2017, a montré ses limites durant ces orages. La preuve ' Quelques gouttes de pluie ont provoqué inondations, affaissements de terrain et crues d'oued.

RAMDANE BOURAHLA
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)