L'élimination, l'arrestation et le démantèlement des réseaux dormants et des cellules de soutien aux groupes armés a contraint des dizaines de terroristes à déposer les armes et à se rendre aux forces de sécurité.En effet, les différents services de sécurité sont toujours déterminés à éradiquer toutes les formes d'insécurité, le terrorisme en premier lieu. Ce dernier, devenu un phénomène plus organisé et plus transfrontalier ces dernières années ne laisse pas nos forces de défense sans réagir. Malgré le recul important des atteintes terroristes par rapport aux années 1990, et le début des années 2000, la lutte se poursuit avec un degré très élevé de vigilance et avec un mode opératoire proportionnel. Pas plus tard de cette semaine, un énième réseau de soutien aux groupes terroristes a été démantelé à l'Ouest du pays où douze personnes suspectés de soutenir le terrorisme, dont un mineur, ont été arrêtés à Mostaganem. Selon des sources sécuritaires, il s'agit du démantèlement d'un réseau de soutien activant dans la région de l'Ouest, notamment, à Mostaganem et régions limitrophes. L'opération de grande envergure, a été enclenchée suite à des renseignements faisant état d'une activité suspecte liée au terrorisme. Le renseignement a été partagé et exploité par les différents services de sécurité, ce qui a mené, dans un premier temps à l'interpellation au centre-ville de Mostaganem d'un élément de soutien aux groupes terroristes en possession d'un pistolet automatique, de documents et de tracts. Les investigations déclenchées par les services sécuritaires combinées ont permis l'arrestation de 11 autres personnes dont un mineur et des repris de justice de plusieurs quartiers de la ville de Mostaganem, a-t-on indiqué. La traque sans relâche des forces de sécurité a contraint les terroristes à choisir une seule voie et non pas deux ou plus, à savoir : Se rendre si toutefois, ils ne veulent pas être arrêté ou mis définitivement hors d'état de nuire. Cet état de fait a donné ces fruits, du fait que, de nombreux terroristes se sont rendus aux forces de sécurité. Selon un communiqué du Ministère de la défense, vingt (25) terroristes se sont rendus en moins de 60 jours. Le même communiqué a rapporté que deux (02) autres terroristes à savoir «A. Moultafa» dit «Abou Aïssa» et «G. Lakhel» dit «Assid» se sont rendus aux autorités militaires de Tamanrasset et d'Adrar en 6e et 3e Régions Militaires, et qui étaient en possession d'une (01) mitrailleuse lourde de type Pkt, d'un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et d'une quantité de munitions. Un troisième terroriste s'est rendu le 22 mai 2018, aux autorités militaires de Tamanrasset, a précisé le communiqué. Ledit terroriste, dénommé «A. El Bekkaï», qui avait rallié les groupes terroristes en 2016, était en possession d'un (01) pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, de trois (03) chargeurs garnis, et d'un lot de munitions de différents calibres. Ainsi, le bilan des terroristes neutralisés depuis le début du mois d'avril 2018, à ce jour s'élève à (25) terroristes, (22) se sont rendus et trois (03) autre capturés. En plus de la repentance, les forces de sécurité ont récupéré vingt (20) pièces d'armement et des quantités considérables de munitions de différents calibres. Cependant, nous avons appris que les trois terroristes qui se sont rendus dernièrement aux forces de sécurité sont : Guerbi Ahmed, Amari Lazhar et Ghédir Abdenasser. Les trois terroristes ont rejoint les groupes armés en 2015 et 2016, a-t-on appris. Comme nous l'avons donné dans nos précédentes éditions, les forces de sécurité ont réussi à vaincre le terrorisme sur le terrain. Contrairement aux autres pays dont certains sont des puissances de ce monde, les forces de sécurité algériennes ont gagné la bataille face au terrorisme. Malheureusement, vaincre la bataille ne veut pas dire «Gagné la guerre» d'ou l'éradication définitive de ce fléau. La preuve : les derniers terroristes qui se sont rendus aux forces de sécurité ont rejoint les groupes armés récemment en 2015 et 2016. Cela n'empêcherait pas les nouveaux endoctrinés de prendre le chemin du maquis. En somme, Seule, l'élimination du terrorisme par ses origines, pourrait mettre définitivement fin à ce fléau. Cet état de fait ne pourrait être possible que si les facteurs à l'origine du terrorisme dont l'intégrisme et le fondamentalisme religieux soient éradiqués.
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Posté Le : 24/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Redha
Source : www.lnr-dz.com