Plusieurs agressions signalées

Leur plus récente trouvaille est, en effet, d'agresser très tôt le matin les personnes qui auraient eu la «mauvaise idée» de se lever à  l'heure de la prière du Sobh pour les»Â  «soulager», sous la menace d'armes blanches, et en un tour de main, de leur argent et de tout objet précieux en leur possession. à ce sujet, l'on évoque une dizaine d'agressions pour ce seul mois de Ramadhan, ayant ciblé des citoyens se rendant à  la prière, ainsi que des commerçants. Dans ce cas, le mieux, conseillent les plus sages, serait de ne pas opposer de résistance. Mais ce n'est pas l'avis de tout le monde, puisque certains de nos interlocuteurs affirment aller à  la prière munis de couteaux et autres bâtons pour se défendre. Il faudrait, suggèrent ces derniers, opposer à  ces bandits la force, du moment que la police ne fait rien pour les empêcher de nuire. A ce sujet, des citoyens de Sidi Mabrouk supérieur nous ont contactés pour signaler ce phénomène, qui prend une tournure inquiétante au niveau de certaines cités depuis plusieurs semaines déjà, notamment celle des Frères Guedguedj où l'on signale, en outre, plusieurs cambriolages de villas, et à  la cité Hayet, à  proximité de la mosquée Amr Ibn El Aas, où également plusieurs agressions ont été commises. Ce sont, précisent-ils, trois, parfois quatre individus au visage demi-masqué qui attendent pour surgir de l'obscurité au détour d'une ruelle mal éclairée pour vous mettre un couteau sous la gorge ou encore vous menacer avec une hache ou une barre de fer. La personne est minutieusement fouillée et délestée de tous ses objets de valeur. Argent, portable, montre ou bague vont, en l'espace de quelques secondes, changer de main avant que la pauvre victime, ébranlée par le choc, ne reprenne ses esprits pour réaliser ce qui venait de lui arriver. Il faut, cependant, souligner que ce phénomène n'est pas propre à  ces cités mais que des faits similaires nous on été signalés au niveau d'autre quartiers, notamment Daksi, Ziadia, Oued El Had et Sakiet Sidi Youcef. Encouragés, il est vrai, par le manque d'éclairage, voire l'absence totale de celui-ci au niveau de certains quartiers, mais également l'absence criarde de rondes policières nocturnes, les malfaiteurs, disent certains, avec une pointe d'ironie, agissent en terrain conquis puisque certains quartiers de la ville leur appartiennent désormais à  cette heure bien matinale de la journée.