Algérie

«Plus vite on consulte, mieux on est pris en charge et soigné»



Entrant dans le cadre de la formation continue, l'Association des médecins de Aïn Beïda a organisé une journée scientifique et médicale consacrée à l'urologie.A cette occasion, plusieurs professeurs et spécialistes ont contribué par leurs interventions à cerner tous les thèmes liés aux pathologies des maladies urologiques, notamment celles touchant et affectant la prostate, les difficultés urinaires, la lithiase urinaire et sa prévention...
Le professeur Riadh Sayoud de l'hôpital Daksi de Constantine a surtout abordé un thème qui concerne au premier chef les médecins généralistes, car ce sont eux que les malades consultent de prime abord. Le médecin généraliste face au SBAU (sympathologie du bas urinaire) de l'homme âgé, a été le sujet développé par le professeur. «Les personnes âgées de sexe mâle, et souffrant de problèmes urinaires, consultent d'abord leur médecin de famille.
Ce dernier, à la lumière des examens demandés, peut orienter le malade vers le spécialiste», nous dit M. Sayoud. La sensibilisation sur le cancer de la prostate commence à partir de la cinquantaine. «Quand la personne éprouve des difficultés à uriner, c'est le signe avant-coureur de l'hypertrophie de la prostate. Plus vite on consulte, mieux on guérit», affirme le professeur. Grâce aux traitements et à une prise en charge à temps, il y a régression de la maladie ou sa stabilisation.
Le recours à la chirurgie devient systématique quand se manifeste un cancer. «Nous disposons du même protocole médical comme dans tous les pays pour combattre cette redoutable pathologie, tant dans la chimiothérapie que dans la radiothérapie», assure le professeur. Si par le passé, les gens avaient honte de consulter pour certaines pathologies, notamment celles affectant l'appareil urinaire, aujourd'hui, les choses ont évolué. Les personnes malades n'ont plus cette gêne, ni la honte de parler de leur maladie, comme les fuites urinaires, l'incontinence urinaire ou de subir le toucher rectal.
D'autres sujets ont été abordés par des spécialistes, comme les anomalies du spermogramme par le docteur Halimi, la prise en charge de la dysfonction érectile par le Dr Rouag, qui ont été suivis par un débat. En somme, tous les sujets ayant trait aux maladies, aussi bien sexuelles, donc de la vie de couple et de la fécondité, que ceux touchant l'appareil urinaire ont permis aux jeunes médecins de la région d'Oum El Bouaghi de consolider et d'actualiser leurs connaissances.
L'Association des médecins de Aïn Beïda a, depuis sa création en 2006, organisé une cinquantaine de journées médicales au profit de jeunes médecins, ce qui entre dans la cadre de la formation continue des jeunes praticiens, comme nous l'a confié l'un des fondateurs, en l'occurrence le docteur Fatah Amara.


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