Algérie

Plus de quatre milliards détournés dans plusieurs bureaux de poste



L'enquête préliminaire est arrivée à un montant de près de 4,300 milliards de centimes. Cette somme a été détournée de plusieurs bureaux de poste. Une vérificatrice qui a usé de son autorité pour exercer différentes pressions sur les chefs des établissements postaux. Harcèlement, chantage, fausses promesses de recrutement, de régularisation ou de limogeage ou même de licenciement ont été le lot de ses combines pour mettre en ?uvre un plan unique dans son genre.Elle réussit d'une manière satanique à convaincre le chef d'établissement de Ras El Ma, une recette de 2e classe, à lui verser dans son compte un montant de 3,9 millions de centimes. L'affaire, selon la source, date de 2016. Le montant a été versé en plusieurs opérations dans son compte personnel avec d'autres comptes qu'elle a livré aux receveurs. Les retraits se faisaient séance tenante après être avertie du versement dans d'autres bureaux de la wilaya. Cette scène s'est reproduite avec 3 autres bureaux de 4e classe qui ont été victimes d'une même machination et parfois pire, notamment Sogral d'où on lui a verssé une somme de 400 millions de centimes.
Un autre lui a tout bonnement donné ses économies personnelles de mariage pour juste se protéger de ses menaces. Elle lui jurait, selon la source, de le licencier de son poste de chef d'établissement étant nouvellement recruté dans le cadre de la nouvelle mesure prévoyant le recrutement de la personne qui accepte d'occuper le poste de chef d'établissement de 4e classe.
L'enquête en cours va suivre les opérations effectuées dans le compte personnel de la vérificatrice pour toucher tous les établissements postaux concernés. Le lièvre risque d'éveiller un énorme sanglier. Plusieurs autres bureaux de poste ont été impliqués par soit des verssements, soit des retraits. Des surprises insouhaitables peuvent surgir et le montant détourné pourrait être appelé à la hausse.
Quand le chat n'est pas là, la souris danse
L'autorité est la seule qui peut procurer une sécurité et une assurance à l'employé par sa loyauté, son entière implication, son impartialité, sa transparence et son sérieux. Son absence provoque le contraire de tout cela. Le contact périodique, la communication à travers des réunions déclenche une entente qui pourrait mettre à nu certaines divergences et dépassements. Depuis 2016, voilà deux années, à inclure 2017 que des pauvres gestionnaires de bureaux de poste souffrent de différentes façons. Une indélicate a profité d'une situation incommode pour tracer dans la plus grande discrétion son plan satanique. Elle faisait croire à ses victimes qu'ils sont un groupe de personnes bien positionnées possédant le pouvoir de recruter, de refuser le recrutement, de licencier, de sanctionner et que personne ne peut y intervenir même pas le directeur. L'escroc faisait tout pour persuader ses victimes. Elle ira même de signaler au chef d'établissement de Ras El Ma qu'elle serait la seul qui ferait l'inventaire annuel pour son bureau et qu'il n'avait rien à craindre de personne, chose arrivée le temps arrivé.
Droit dans la gueule du loup
La majorité de ses victimes, des chefs d'établissement recrutés avec la condition d'accepter le poste de responsabilité de chef d'établissement (R4). Etrange de donner la responsabilité à quelqu'un qui vient de l'extérieur, un étranger à la poste sans formation, sans la moindre connaissance professionnelle. C'est comme jouer à la roulette russe : on peut y gagner comme on peut y perdre, et les conséquences dans ce cas sont vraiment fâcheuses : des jeunes qui rêvaient tant de tracer un chemin et donnait un sens à leur vie, se trouvent à patauger dans les couloirs de la justice pour finir en prison.


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