Il sÍagit de la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR), de la Banque nationale d'Algérie (BNA), du Crédit populaire d'Algérie (CPA), de la Banque de développement local (BDL) et de la Banque extérieure d'Algérie (BEA). S'exprimant hier au centre de presse d'El Moudjahid, M. Taleb a indiqué que la BADR accuse, à elle seule, un retard dans le traitement de 2441 dossiers. Quelque 7000 projets ont été financés par cette banque sur un total de plus de 10 000 dossiers déposés dans le cadre des deux dispositifs. La BADR a rejeté près de 200 dossiers déposés. Selon M. Taleb, les 387 dossiers rejetés entre le1er janvier 2009 et le 30 septembre 2010 par les cinq banques publiques ont reçu pourtant le quitus du comité de sélection, de validation et de financement qui regroupe des représentants des deux dispositifs et de ces banques. «L'opération de financement des projets Ansej et CNAC enregistre des ralentissements importants. Certains de nos partenaires (les banques, ndlr) traitent les dossiers au bout de deux mois. D'autres banques dépassent les 5 mois», s'est plaint M. Taleb, également directeur général par intérim de l'Ansej.
Le rejet des dossiers des jeunes promoteurs dans le cadre de ces dispositifs est particulièrement plus important dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, a affirmé l'orateur. «Certaines banques exigent des demandeurs de crédit des actes de propriété pour les projets relatifs à l'agriculture, l'élevage ou l'agroalimentaire alors que nombre de terres, en Algérie, sont indivisibles», a soutenu Tahar Aït Chaâlal, secrétaire général de l'Ansej. «On ne trouve pas d'explication par rapport aux rejets notifiés par certaines banques», s'est-il exclamé. Samedi dernier, Tayeb Louh, ministre du Travail, de lÍEmploi et de la Sécurité sociale, accusait certaines banques, dont la BADR, de rejeter à tour de bras les dossiers des demandeurs de crédit et de dépasser le délai réglementaire pour leur traitement. En juillet 2008, de nouvelles mesures avaient été prises par un conseil interministériel, dont la réduction à deux mois la durée de traitement des dossiers des jeunes promoteurs par les banques. Entre janvier 2009 et fin septembre 2010, plus de 44 000 dossiers ont été financés par les 5 banques publiques sur plus de 50 800 déposés, selon les chiffres fournis par le directeur général de la CNAC.
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Posté Le : 01/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : r. n
Source : www.elwatan.com