Algérie

Plus de 600 cas de divorce en 2013



Plus de 600 cas de divorce en 2013
Les spécialistes, -psychologues et sociologues-, sont unanimes quant aux conséquences de ce phénomène sur les enfants.Théoriquement, le divorce est le résultat d'un échec dans la gestion de la cellule familiale et c'est généralement les premières années du mariage que la majorité des couples décident de manière unilatérale ou à partir d'un commun accord la séparation. Les spécialistes et autres sociologues sont unanimes quant aux conséquences de ce phénomène sur les enfants. A Souk Ahras, et probablement ailleurs, ce dernier a atteint un chiffre alarmant. Rien que pour l'année 2013, les services compétents ont dénombré plus de 600 cas de divorce. Les moins de 40 ans occupent un taux dépassant les 85% des couples concernés. «Dans certaines affaires du genre traitées par la justice, les causes des différends frisent le ridicule (?)Des couples présentent des dossiers où l'un accuse l'autre de manque de respect, de présomptions de mauvaise intention, de jalousie maladive (?) Rares sont les affaires fondées sur des faits réels ou des atteintes avérées du conjoint», a déclaré une source au fait de ce fléau. La société algérienne qui a subi l'influence des chaînes satellitaires orientales vient d'adapter de nouvelles m?urs notamment dans ses rapports avec le partenaire immédiat. Elles sont plus de 10% des femmes concernées par le divorce à demander elles-mêmes la séparation devant la justice. Cette mesure appelée Kholaâ (divorce demandée par la femme) réduit les chances de réconciliation. «Tout homme concerné par cette mesure en fait un cas d'honneur vis-à-vis de son entourage familial et accepte volontiers les démarches devant aboutir à la séparation du couple sous peine de subir les foudres de la société qui n'admet pas le dialogue avec la femme qui en fait usage», a expliqué un sociologue.




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