Algérie

Plus de 60 terroristes du Mujao abattus et plusieurs abris détruits



Après avoir stoppé l'avancée des groupes islamistes vers la ville de Konna, les avions de chasse français ont mené plusieurs raids dans la région de Gao. Une soixantaine de terroristes ont été mis hors d'état de nuire et l'ensemble des bases utilisées par les islamistes ont été détruites. Selon des habitants de la ville de Gao, les combattants islamistes ont évacué la ville et il y a eu plusieurs blessés dans les rangs des civils à la suite de ces frappes.
Selon des sources dignes de foi, les principales bases islamistes à Gao et dans sa périphérie, ont été «mises hors d'usage» par les raids français. Après ces bombardements, des habitants de Gao ne cachaient pas leur enthousiasme de voir les djihadistes atteints. En réplique à ces frappes, les groupes islamistes ont lancé une contre-attaque contre la ville de Djabali. Menés par l'un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), les groupes islamistes ont attaqué la ville de Diabali, dans le centre de Mali, dans une zone sous le contrôle des autorités maliennes. La ville de Djabali est distance de 400 km de la capitale malienne, Bamako. Les assaillants sont venus de la frontière mauritanienne où ils avaient été bombardés par l'armée française, a déclaré une source de sécurité malienne. Selon la même source, l'armée malienne a envoyé d'urgence un hélicoptère sur place. Toujours et selon des informations dignes de foi, l'opération de la prise de la ville de Djabali a été dirigée par Abou Zeid, un vétéran du GSPC algérien. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé hier la prise par les islamistes de la ville malienne de Diabali. «Ils ont pris Diabali, qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l'armée malienne mais qui était insuffisante», a-t-il indiqué. Ils ont quitté la frontière mauritanienne pour éviter les raids des avions français, a précisé une source sécuritaire régionale. Les bombardements de l'aviation française ont visé des positions terroristes à Nampala, à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, un camp d'entraînement à Léré, près de la Mauritanie. Interrogé à ce sujet, le ministre français de la Défense a souligné que l'avancée des groupes armés n'est pas «totalement empêchée». «Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain.»


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