Algérie

Plus de 60 exposants Salon de l'industrie du plastique et du caoutchouc



Plus de 60 exposants                                    Salon de l'industrie du plastique et du caoutchouc
La 5e édition du Salon international de l'industrie du plastique et du caoutchouc se tiendra du 13 au 16 octobre au Palais des expositions, aux Pins Maritimes, à Alger. Plus d'une soixantaine d'exposants prendront part à ce Salon international qui est destiné aux professionnels de l'industrie du plastique et du caoutchouc.
Appelée «Expoplast», cette manifestation économique coïncidera cette année avec le lancement du 1er Salon de la canalisation, tube et de la tuyauterie «Pipexpo».C'est d'un rendez-vous économique qui se veut, selon les organisateurs, «un lieu d'échange d'idées et de techniques entre les industriels nationaux et leurs homologues étrangers ».
C'est aussi l'occasion de mettre en contact d'autres opérateurs économiques, en particulier les entreprises chargées de la réalisation des projets de développement local dans les secteurs du bâtiment, de l'hydraulique et de l'agriculture. Pour ce qui est du volume du marché du plastique en Algérie, la production nationale du plastique tourne autour de 110.000 tonnes/an pour la légendaire et historique Entreprise nationale de l'industrie du plastique (ENIP), la plus importante du pays. Cela alors que la production des 12.000 entreprises privées activant dans cette filière se situerait entre 600.000 et 900.000 tonnes/an. Expoplast a drainé lors de sa 4eme édition en 2010 quelque 8.000 visiteurs dont 3.600 professionnels, selon les statistiques des organisateurs. L'industrie du plastique se cherche toujours. Bien que l'Algérie dispose des potentialités énormes dans l'industrie du plastique, elle reste dépendante de l'importation. Sur un million de tonnes de plastique utilisées par an, en Algérie, seule la moitié est transformée localement, alors que le reste, «les produits fini » sont importés d'Asie et d'Europe.
A titre comparatif, le Maroc compte dans son tissu industriel 500 entreprises de transformation de plastique dont 95% sont des PME/PMI qui transforment 400.000 tonnes de plastique annuellement. La Tunisie qui s'est spécialisée dans les plastiques techniques, compte, elle aussi, 420 unités industrielles dont 25 ont été créées en partenariat avec les Français. Il est à noter que 15 parmi ces unités sont des entreprises exportatrices. La Tunisie exporte des produits finis tels que les articles d'emballages, les sachets, les sacs, les polyéthylènes destinés à l'agriculture, les polystyrènes. Les produits tunisiens sont exportés, en bonne partie, vers les pays du Maghreb (26% vers l'Algérie et 22% vers la Libye). Depuis quelques années, l'Algérie multiplie les efforts pour relancer cette industrie.
148.888 t de blé importés
entre le 22 et 28 septembre dernier
L'Algérie double son
approvisionnement
Le gouvernement, qui a fini par doubler les importations de blé, assure que ce n'est pas une baisse de la production qui a motivé les actions mais d'autres facteurs, dont la contrebande. Selon les statistiques officielles, l'Algérie enregistre une hausse de 59% de la facture alimentaire au premier semestre 2011, soit 4,83 milliards de dollars contre 3,02 pour la même période de 2010.
Les importations «massives » de céréales, semoules et farines sont passées de 1,02 milliard de dollars au 1er semestre 2010 à 2,04 milliards durant la même période en 2011, soit une progression de prés de 100%. L'Etat a recouru à l'augmentation de ses importations céréalières pour compenser les quantités transférées frauduleusement dans des pays voisins. Ceci explique, un tant soit peu, l'importation et ce, pour éviter la pénurie de ces produits stratégiques comme le blé. Cette stratégie d'importation a placé notre pays à la tête des meilleurs clients de la France qui est le plus grand pays pourvoyeur de céréales. En effet, les chargements de céréales pour l'exportation à partir du port français de Rouen ont littéralement doublé au cours de la semaine s'étalant du 22 au 28 septembre.
De ce statut du plus gros acheteur de céréales françaises, l'Algérie a été la destination principale des exportations à partir du port de Rouen, avec 148.888 tonnes de blé, contre 82.470 tonnes par semaine durant le mois précédent et par rapport notamment de la période l'année d'avant (2010). Le premier ministre avait déclaré à ce propos : «Je tiens à corriger une donnée selon laquelle la faible production est à l'origine de la hausse des importations. Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, déplore pour sa part le fait que, par cette politique, «l'Algérie casse les prix internationaux» et que «des pays comme le Mali, le Niger, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie profitent aussi de ces subventions grâce à certains réseaux». Il ajoute : «C'est un non-sens de subventionner les produits au stade final». Selon lui, le faire à la source encouragerait les producteurs locaux à accroître leur production.
Cependant, l'expert Abderrahmane Metboul rappelle que «l'Algérie est un pays semi-aride» avec une productivité agricole «relativement faible». Aussi, les agriculteurs vont-ils «Surtout vers les cultures spéculatives se détournant des céréales». Pour l'expert, «l'Algérie a une économie rentière» dans laquelle «on importe 64% des besoins des entreprises et des ménages. C'est cela la dure réalité», a-t-il amèrement déclaré.
Pétrole
Le prix du panier Opep passe en dessous des 100 dollars
Le prix du panier Opep est passé sous le seuil des 100 dollars le baril lundi pour s'établir à 99,65 dollars contre 101,81 dollars, a indiqué mardi dernier l'Organisation sur son site internet. Le prix du panier Opep a perdu 2,16 dollars à 99,65 dollars le baril lundi denier contre 101,81 dollars le baril la veille, indique encore la même source.
Le prix de ce panier avait refranchi le seuil des 100 dollars le 21 février dernier dans le sillage de la hausse des cours sur les marchés mondiaux. Le niveau actuel des prix est considéré par certains membres de l'organisation comme étant normal avec un approvisionnement suffisant du marché. L'Opep avait abouti, le 8 juin dernier, lors de sa réunion à Vienne à un statu quo, maintenant inchangé de ses niveaux de production. Introduit en juin 2005, le panier de l'Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente (Equateur), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine (Qatar), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (EAU) et le BCF 17 (Venezuela).
La 5e édition du Salon international de l'industrie du plastique et du caoutchouc se tiendra du 13 au 16 octobre au Palais des expositions, aux Pins Maritimes, à Alger. Plus d'une soixantaine d'exposants prendront part à ce Salon international qui est destiné aux professionnels de l'industrie du plastique et du caoutchouc.
Appelée «Expoplast», cette manifestation économique coïncidera cette année avec le lancement du 1er Salon de la canalisation, tube et de la tuyauterie «Pipexpo».C'est d'un rendez-vous économique qui se veut, selon les organisateurs, «un lieu d'échange d'idées et de techniques entre les industriels nationaux et leurs homologues étrangers ».
C'est aussi l'occasion de mettre en contact d'autres opérateurs économiques, en particulier les entreprises chargées de la réalisation des projets de développement local dans les secteurs du bâtiment, de l'hydraulique et de l'agriculture. Pour ce qui est du volume du marché du plastique en Algérie, la production nationale du plastique tourne autour de 110.000 tonnes/an pour la légendaire et historique Entreprise nationale de l'industrie du plastique (ENIP), la plus importante du pays. Cela alors que la production des 12.000 entreprises privées activant dans cette filière se situerait entre 600.000 et 900.000 tonnes/an. Expoplast a drainé lors de sa 4eme édition en 2010 quelque 8.000 visiteurs dont 3.600 professionnels, selon les statistiques des organisateurs. L'industrie du plastique se cherche toujours. Bien que l'Algérie dispose des potentialités énormes dans l'industrie du plastique, elle reste dépendante de l'importation. Sur un million de tonnes de plastique utilisées par an, en Algérie, seule la moitié est transformée localement, alors que le reste, «les produits fini » sont importés d'Asie et d'Europe.
A titre comparatif, le Maroc compte dans son tissu industriel 500 entreprises de transformation de plastique dont 95% sont des PME/PMI qui transforment 400.000 tonnes de plastique annuellement. La Tunisie qui s'est spécialisée dans les plastiques techniques, compte, elle aussi, 420 unités industrielles dont 25 ont été créées en partenariat avec les Français. Il est à noter que 15 parmi ces unités sont des entreprises exportatrices. La Tunisie exporte des produits finis tels que les articles d'emballages, les sachets, les sacs, les polyéthylènes destinés à l'agriculture, les polystyrènes. Les produits tunisiens sont exportés, en bonne partie, vers les pays du Maghreb (26% vers l'Algérie et 22% vers la Libye). Depuis quelques années, l'Algérie multiplie les efforts pour relancer cette industrie.
148.888 t de blé importés
entre le 22 et 28 septembre dernier
L'Algérie double son
approvisionnement
Le gouvernement, qui a fini par doubler les importations de blé, assure que ce n'est pas une baisse de la production qui a motivé les actions mais d'autres facteurs, dont la contrebande. Selon les statistiques officielles, l'Algérie enregistre une hausse de 59% de la facture alimentaire au premier semestre 2011, soit 4,83 milliards de dollars contre 3,02 pour la même période de 2010.
Les importations «massives » de céréales, semoules et farines sont passées de 1,02 milliard de dollars au 1er semestre 2010 à 2,04 milliards durant la même période en 2011, soit une progression de prés de 100%. L'Etat a recouru à l'augmentation de ses importations céréalières pour compenser les quantités transférées frauduleusement dans des pays voisins. Ceci explique, un tant soit peu, l'importation et ce, pour éviter la pénurie de ces produits stratégiques comme le blé. Cette stratégie d'importation a placé notre pays à la tête des meilleurs clients de la France qui est le plus grand pays pourvoyeur de céréales. En effet, les chargements de céréales pour l'exportation à partir du port français de Rouen ont littéralement doublé au cours de la semaine s'étalant du 22 au 28 septembre.
De ce statut du plus gros acheteur de céréales françaises, l'Algérie a été la destination principale des exportations à partir du port de Rouen, avec 148.888 tonnes de blé, contre 82.470 tonnes par semaine durant le mois précédent et par rapport notamment de la période l'année d'avant (2010). Le premier ministre avait déclaré à ce propos : «Je tiens à corriger une donnée selon laquelle la faible production est à l'origine de la hausse des importations. Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, déplore pour sa part le fait que, par cette politique, «l'Algérie casse les prix internationaux» et que «des pays comme le Mali, le Niger, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie profitent aussi de ces subventions grâce à certains réseaux». Il ajoute : «C'est un non-sens de subventionner les produits au stade final». Selon lui, le faire à la source encouragerait les producteurs locaux à accroître leur production.
Cependant, l'expert Abderrahmane Metboul rappelle que «l'Algérie est un pays semi-aride» avec une productivité agricole «relativement faible». Aussi, les agriculteurs vont-ils «Surtout vers les cultures spéculatives se détournant des céréales». Pour l'expert, «l'Algérie a une économie rentière» dans laquelle «on importe 64% des besoins des entreprises et des ménages. C'est cela la dure réalité», a-t-il amèrement déclaré.
Pétrole
Le prix du panier Opep passe en dessous des 100 dollars
Le prix du panier Opep est passé sous le seuil des 100 dollars le baril lundi pour s'établir à 99,65 dollars contre 101,81 dollars, a indiqué mardi dernier l'Organisation sur son site internet. Le prix du panier Opep a perdu 2,16 dollars à 99,65 dollars le baril lundi denier contre 101,81 dollars le baril la veille, indique encore la même source.
Le prix de ce panier avait refranchi le seuil des 100 dollars le 21 février dernier dans le sillage de la hausse des cours sur les marchés mondiaux. Le niveau actuel des prix est considéré par certains membres de l'organisation comme étant normal avec un approvisionnement suffisant du marché. L'Opep avait abouti, le 8 juin dernier, lors de sa réunion à Vienne à un statu quo, maintenant inchangé de ses niveaux de production. Introduit en juin 2005, le panier de l'Opep comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Oriente (Equateur), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine (Qatar), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (EAU) et le BCF 17 (Venezuela).


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