Les diabétiques manquent de traitement et de prise en charge médicale àTamanrasset. Ce constat accablant a été dressé, en fin de semaine, par l'association des diabétiques en marge de la 2e édition de la Journée scientifique des paramédicaux, organisée au centre universitaire Moussa-Ag-Akhamok. Selon le président de l'association, Ouani Mohamed, plus de 6% des malades recensés à travers la wilaya ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale, donc n'ouvrent pas le droit au remboursement des médicaments.Notre interlocuteur a fait état de 4 115 personnes dont 3 400 affiliées à la Cnas et 715 autres à la Casnos, qui sont atteintes de cette maladie, devenue la plus importante des affections de longue durée dans cette wilaya. L'association, agréée en 2002 mais qui ne dispose toujours pas de siège social, a saisi l'opportunité de ces journées pour tirer la sonnette d'alarme et réitérer son invitation aux autorités compétentes pour la réalisation d'une maison des diabétiques et l'intensification des campagnes de sensibilisation.Revenant au programme de cette journée scientifique à laquelle ont pris part 157 participants, des conférences et des études de cas ont été présentées par des spécialistes qui ont mis en exergue l'importance de ce genre de rencontre dans l'amélioration des performances des professionnels de la santé. À ce propos, Oukacem Aboulkacem, organisateur, a tenu à capitaliser cette initiative permettant d'échanger des connaissances et des expériences, notamment concernant les conduites à tenir en cas de graves infections et de maladies tropicales, entre autres le paludisme, l'Ebola et la leishmaniose.La manifestation, organisée en collaboration avec le laboratoire français Vygon, la Sarl Medicatech et le laboratoire international Innotech, a également été marquée par une série d'interventions visant l'amélioration des conditions d'hygiène en milieu hospitalier dans le but de créer un climat professionnel sain et un environnement propre aux populations prises en charge.À une question sur les dernières révélations rapportées par les médias sur la création d'un nouveau traitement du diabète, le représentant de Vygon a préféré ne rien avancer en attendant la conclusion des essais cliniques qui devront être effectués par une commission spécialisée avant d'accorder l'autorisation de sa mise sur le marché (AMM). "Il ne s'agit pas là d'un produit consommable, mais d'un médicament de valeur qui nécessite plus de temps et de réflexion avant qu'il ne soit commercialisé", a-t-il conclu.RABAH KARECHE
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Posté Le : 12/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Kareche
Source : www.liberte-algerie.com