Algérie

Plus de 500 éleveurs réclament la prime de soutien



Plus de 500 éleveurs réclament la prime de soutien
C'est au nom de plus de 500 éleveurs de bovins que Khelil Rouinia, le président de la Coopérative agricole de services de Souk Ahras (Cassa) a pris attache, en fin de semaine, avec El Watan pour faire part, par voie de presse, du mécontentement de ses adhérents.Ces derniers sont privés depuis neuf mois de la prime de soutien. La laiterie étatique Edough-Annaba, une entité, pourtant fiable dans le circuit de la transformation du lait et qui traite, dans ce cadre, avec les wilayas de Guelma, El Tarf, Skikda, Souk Ahras et Annaba, peine à verser ladite prime à ses partenaires de la wilaya de Souk Ahras.Les 12 DA/litre prévus à ce titre par l'Etat pour l'éleveur, tout comme les 5 DA/litre réservés au collecteur et les 4 DA/ litre déboursés au profit du transformateur servent, doit-on le rappeler, au maintien du fonctionnement régulier du circuit et au renforcement de la filière. Pour des raisons multiples, dont le manque de moyens matériels, l'absence d'outils régulateurs fiables et l'apparition, au détriment d'authentiques professionnels, de groupes recycleurs de fonds, l'on parle déjà de déstabilisation de la filière et de départ de petits éleveurs vers d'autres créneaux.«Des agriculteurs qui résistent, bon an mal an, aux aléas du métier, à la spéculation qui règne dans le marché du fourrage et à d'autres contraintes liées à cette filière sont déjà à la limite de l'essoufflement. Je parle, surtout, des petits agriculteurs et autres familles qui vivotent grâce à l'activité pastorale», a déclaré notre interlocuteur. Ramzi Djellab, chef du département agroélevage à l'usine Edough-Annaba, a affirmé, à ce titre, que les changements opérés récemment au niveau du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ont, effectivement réduit de la célérité habituelle dans le traitement de la prime de soutien. N'empêche que des mesures ont été déjà adoptées, estime-t-il, pour remédier au problème dans les meilleurs délais.«Le cas de Souk Ahras comme celui des éleveurs de Tizi Ouzou, est déjà pris en considération par l'ONIL (Office national interprofessionnel du lait). Les cinq premiers mois d'indemnités sont en cours de traitement et les personnes concernées percevront très prochainement leur dû. Suivra immédiatement la régularisation des mois d'avril et de mai». Un problème à résoudre pour une filière dite en phase de renouveau.


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