Algérie - A la une

Plus de 50 Sahraouis blessés lors d'une manifestation à El Ayoun occupée Ils ont été battus et humiliés par l'armée marocaine



Plus de 50 Sahraouis ont été blessés par les forces d'occupation marocaine lors d'une manifestation pacifique, organisée samedi soir à El Ayoun, dans les territoires occupés du Sahara occidental, alors qu'ils réclamaient l'indépendance de leur pays, a appris hier l'APS de source diplomatique.
«Plusieurs personnes ont été arrêtées lors de cette manifestation au moment même où l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental effectuait une visite dans la région», a précisé la même source.
Les forces marocaines ont violemment réprimé cette manifestation, blessant aussi bien des femmes que des enfants, ajoute-t-on.
Parmi les personnes réprimées, figure notamment Sultana Khaya, chef de l'observatoire des ressources naturelles et de défense des droits de l'homme, «battue et humiliée au même titre que trois autres femmes, par les forces de l'ordre marocaines», a relevé la même source, ajoutant que l'accès à l'hôpital où elles devaient être évacuées «était interdit par la police marocaine».
La nouvelle visite de M. Ross dans la région intervient après celle effectuée en octobre dernier à la suite de laquelle il avait présenté un rapport devant le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
L'envoyé personnel de M. Ban Ki-moon avait alors exprimé sa «forte préoccupation» quant au statu quo qui caractérise ce conflit, tout en prévenant que cela «pourrait nourrir une frustration croissante et déclencherait de nouvelles violences et hostilités qui seraient tragiques pour les peuples de la région».
Par ailleurs, la coalition marocaine des instances des droits de l'homme a qualifié de «nul et non avenu» le procès de Gdeim Izik, selon son rapport cité samedi par l'agence de presse sahraouie (SPS). La coalition revendique dans son rapport un nouveau procès «juste et civil des détenus et l'ouverture d'une enquête sur leurs déclarations faisant état de tortures et d'aveux arrachés sous la torture».
Tout en appelant a «ne pas prendre en considération les procès-verbaux renfermant des aveux obtenus sous la torture, la coalition fait état dans son rapport sur le procès des détenus du groupe de Gdeim Izik d'une séries de violations avant et après ce procès».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)