Algérie

Plus de 50 décès et 3.000 cas positifs, parmi les soignants



Plus de 50 décès et près de 3.000 infectés : le personnel médical algérien a payé un lourd tribut, dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Ces chiffres ont été fournis hier par le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP).Plus de 50 décès et près de 3.000 infectés : le personnel médical algérien a payé un lourd tribut, dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Ces chiffres ont été fournis hier par le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP).
"Nous avons dépassé les 2.600 cas de personnels infectés annoncés le 17 juillet, par le directeur général de la Prévention au ministère de la Santé, le Dr Djamel Fourar", affirme le Dr Lyes Merabet, qui évalue à "environ 3.000, le nombre des cas" de coronavirus parmi le personnel soignant. Ces cas contaminés sont à différents niveaux : des cas légers, d'autres qui nécessitent une hospitalisation et il y aussi des cas qui sont plus compliqués, parmi lesquels on déplore des décès. "Je pense que nous sommes à plus de 50 décès, parmi les professionnels de la santé, tous corps confondus. Avant-hier dimanche 19 juillet, nous avons perdu deux collègues médecins. L'un dans le secteur public à Ghardaïa, et le second dans le secteur privé aux Eucalyptus (Alger).
Depuis une semaine, presque quotidiennement des morts parmi les professionnels de la santé", signale-t-il. Le 8 juillet, le Dr Merabet faisait état de 40 décès du Covid-19, parmi le personnel soignant. Le Dr Merabet avance comme facteur "essentiel" de ces décès, l'importante charge virale au sein des services Covid des hôpitaux. "Cette charge virale est plus importante qu'ailleurs. Elle est alimentée de manière régulière à travers les flux de malades qui arrivent. Ces professionnels de la santé y sont exposés directement", explique-t-il.
Devant cette situation et la durée dans le temps de l'épidémie, des accidents peuvent survenir à travers des actes d'inattention de la part des personnels soignants. Ils sont dès lors susceptibles d'être contaminés. Une situation que le Dr Merabet explique par la fatigue et l'épuisement physique et mental, de ces personnels en première ligne dans la lutte anti-Covid depuis fin février. Pour remédier un tant soit peu à cette situation et épargner les professionnels de la santé, le Dr Lyes Merabet insiste sur le respect des mesures barrières. "La solution définitive se trouve dans le respect des mesures préventives. Tant qu'on n'est pas en mesure de casser la chaîne de transmission du virus et de ralentir les flux des malades, les professionnels de la santé vont continuer à travailler sous pression", prévient-il.
Cet état de fait s'il vient à perdurer, signale le Dr Merabet, entraînera inévitablement une surconsommation des moyens de protection et aussi des traitements. Le retentissement n'en sera que plus préjudiciable sur le corps médical déjà éprouvé psychiquement et physiquement, ajoute le Dr Merabet. Il rappelle la demande du SNPSP, de classer la Covid "comme maladie professionnelle" et indemniser les malades et lesfamilles des praticiens de la santé décédés des suites des complications de cette maladie. Pour faire face à la pression dans les hôpitaux, le Dr Merabet appelle à "mutualiser de la manière la plus efficace les moyens humains et matériels", des différents établissements sanitaires. Aussi, préconise-til d'organiser au mieux "un circuit de prise en charge en prenant en charge les cas légers à domicile pour ne pas encombrer encore plus les hôpitaux".
"Nous avons dépassé les 2.600 cas de personnels infectés annoncés le 17 juillet, par le directeur général de la Prévention au ministère de la Santé, le Dr Djamel Fourar", affirme le Dr Lyes Merabet, qui évalue à "environ 3.000, le nombre des cas" de coronavirus parmi le personnel soignant. Ces cas contaminés sont à différents niveaux : des cas légers, d'autres qui nécessitent une hospitalisation et il y aussi des cas qui sont plus compliqués, parmi lesquels on déplore des décès. "Je pense que nous sommes à plus de 50 décès, parmi les professionnels de la santé, tous corps confondus. Avant-hier dimanche 19 juillet, nous avons perdu deux collègues médecins. L'un dans le secteur public à Ghardaïa, et le second dans le secteur privé aux Eucalyptus (Alger).
Depuis une semaine, presque quotidiennement des morts parmi les professionnels de la santé", signale-t-il. Le 8 juillet, le Dr Merabet faisait état de 40 décès du Covid-19, parmi le personnel soignant. Le Dr Merabet avance comme facteur "essentiel" de ces décès, l'importante charge virale au sein des services Covid des hôpitaux. "Cette charge virale est plus importante qu'ailleurs. Elle est alimentée de manière régulière à travers les flux de malades qui arrivent. Ces professionnels de la santé y sont exposés directement", explique-t-il.
Devant cette situation et la durée dans le temps de l'épidémie, des accidents peuvent survenir à travers des actes d'inattention de la part des personnels soignants. Ils sont dès lors susceptibles d'être contaminés. Une situation que le Dr Merabet explique par la fatigue et l'épuisement physique et mental, de ces personnels en première ligne dans la lutte anti-Covid depuis fin février. Pour remédier un tant soit peu à cette situation et épargner les professionnels de la santé, le Dr Lyes Merabet insiste sur le respect des mesures barrières. "La solution définitive se trouve dans le respect des mesures préventives. Tant qu'on n'est pas en mesure de casser la chaîne de transmission du virus et de ralentir les flux des malades, les professionnels de la santé vont continuer à travailler sous pression", prévient-il.
Cet état de fait s'il vient à perdurer, signale le Dr Merabet, entraînera inévitablement une surconsommation des moyens de protection et aussi des traitements. Le retentissement n'en sera que plus préjudiciable sur le corps médical déjà éprouvé psychiquement et physiquement, ajoute le Dr Merabet. Il rappelle la demande du SNPSP, de classer la Covid "comme maladie professionnelle" et indemniser les malades et lesfamilles des praticiens de la santé décédés des suites des complications de cette maladie. Pour faire face à la pression dans les hôpitaux, le Dr Merabet appelle à "mutualiser de la manière la plus efficace les moyens humains et matériels", des différents établissements sanitaires. Aussi, préconise-til d'organiser au mieux "un circuit de prise en charge en prenant en charge les cas légers à domicile pour ne pas encombrer encore plus les hôpitaux".


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