Algérie

Plus de 300 médicaments toujours introuvables en pharmacie



Les pharmaciens privés qui ont conclu avant-hier après-midi une journée d'étude organisée par le syndicat nationale algériens des pharmaciens d'officines à Sétif, ont fait part de leur mécontentement face à l'absence de plusieurs médicaments sur le marché algériens, soit plus de 300 médicaments.la réunion a vu la participation de 350 professionnels venus de 30 wilayas, qui ont débattu de la manière pour le pharmacien de prendre en charge les maladies chroniques, et ont également abordé le sujet du syndicat et la loi fixant les marges bénéficiaires, ainsi que d'autres sujets, dont le principal est la pénurie de médicaments. Le secrétaire du bureau régionale du syndicat à Sétif, Faycal Abed a en effet assuré à El Khabar que le nombre de médicaments introuvables est estimée à environ 300 médicaments, dont la majorité sont pour les maladies chroniques à l'instar du diabète, de l'hypertension etc. Les participants ont en outre évoqué le dossier des gardes pour les pharmacies qui sont toujours programmées selon l'ancien week-end à savoir le jeudi et le vendredi, alors qu'une loi régit les gardes en fonction du nouveau week-end, et a assuré que la question était toujours débattue par une commission spéciale. L'accréditation de pharmacies dans certaines wilayas a d'ailleurs été au centre des discussions, puisque ceux-ci ont demandé l'égalité dans l'application de la loi, et ont insisté sur la nécessité de ne pas ouvrir des pharmacies de manière anarchique pour que la profession ne se transforme en commerce ce qui pourrait porter préjudice à la santé et à la sécurité du malade. Notre interlocuteur a pour sa part affirmé que son syndicat était prêt à participer à un dialogue sérieux sur les nouveaux diplômés et les demandeurs d'accréditation de plus en plus nombreux chaque année. Des sources bien informés à l'hôpital universitaire Ibn Badis de Constantine ont de leur coté mis en garde contre une pénurie d'adrénaline utilisée pour la réanimation, ce qui pourrait empêchés les médecins de sauver les vies de dizaines de malades victimes d'attaques cardiaques.


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