Trois cents vingt-cinq femmes en difficulté ont été prises en charge en 2011 au niveau des différentes cellules d'écoute relevant de la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya d'Oran, a-t-on appris samedi lors d'une journée d'étude consacrée à la lutte contre la violence conjugale.Les personnes concernées et leurs enfants bénéficient d'une assistance psychologique et juridique prodiguée par des professionnels en la matière, a précisé Mme Nassima Tabet, responsable du service «Solidarité Familles/Mouvement associatif» de la DAS. A l'exception d'une seule d'entre elles, les victimes de violence conjugale reçues en 2011 ont refusé de porter plainte, la plupart préférant opter pour d'autres formes d'aide comme l'accès à un emploi via les dispositifs mis en ?uvre par l'Etat, a-t-elle relevé. Exercer un travail rémunéré permet aux femmes en détresse de «gagner une indépendance financière qu'elles considèrent comme la meilleure voie vers la solution à leur problème», a expliqué Mme Tabet. Selon les cas traités, d'autres modes de règlement sont également proposés par les services spécialisés de la DAS, a-t-elle ajouté en citant pour exemple la thérapie familiale avec la participation du conjoint ou du frère de l'intéressée.
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Posté Le : 04/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Agence
Source : www.lnr-dz.com