Algérie

Plus de 300 femmes en difficulté prises en charge en 2011 à Oran


Trois cents vingt cinq (325) femmes en difficulté ont été prises en charge en 2011 au niveau des différentes cellules d'écoute relevant de la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya d'Oran, a-t-on appris samedi lors d'une journée d'étude consacrée à la lutte contre la violence conjugale. Les personnes concernées et leurs enfants bénéficient d'une assistance psychologique et juridique prodiguée par des professionnels en la matière, a précisé Mme Nassima Tabet, responsable du service «Solidarité Familles/Mouvement associatif» de la DAS. A l'exception d'une seule d'entre elles, les victimes de violence conjugale reçues en 2011 ont refusé de porter plainte, la plupart préférant opter pour d'autre formes d'aide comme l'accès à un emploi via les dispositifs mis en oeuvre par l'Etat, a-t-elle relevé. Exercer un travail rémunéré permet aux femmes en détresse de «gagner une indépendance financière qu'elles considèrent comme la meilleure voie vers la solution à leur problème», a expliqué Mme Tabet. Selon les cas traités, d'autres modes de règlement sont également proposés par les services spécialisés de la DAS, a-t-elle ajouté en citant pour exemple la thérapie familiale avec la participation du conjoint ou du frère de l'intéressée. La Direction de l'action sociale met à la disposition des personnes concernées le Bureau «SOS familles» en son siège, le Service d'observation en milieu ouvert (SOEMO, à haï Ibn Sina (ex-Victor Hugo), le SAMU social à haï Mahieddine (ex-Eckmühl) et ses antennes opérationnelles au niveau de toutes les communes (filet social). La journée d'étude a été initiée par l'association d'Aide aux victimes femmes et enfants (AVIFE du réseau Wassila d'Alger) dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la femme. Cette manifestation a été organisée en partenariat avec la DAS d'Oran et plusieurs acteurs concernés par la prise en charge des femmes en détresse, à l'image de l'association «Femmes algériennes revendiquant leurs droits» (FARD), de l' «Association féminine pour l'épanouissement de la personne et l'exercice de la citoyenneté» (AFEPEC) et «Femmes algériennes médecins» (FAM). Les participants ont insisté, en substance, sur la nécessité de conjuguer leurs efforts afin d'assurer une bonne efficience aux méthodes de travail et d'accompagnement des femmes en difficulté.


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