L'opération qui était lancée dans 24 wilayas a été généralisée en 2011 à travers tout le territoire et près de 2000 médecins y ont adhéré. Pour les inciter, la CNAS a mis en place plusieurs mesures incitatives.En effet, elle s'est engagée à payer un montant de base au titre de la consultation et des prestations y afférentes liées au suivi et à la coordination des soins avec une majoration de 20% du montant de base en cas de prescription intégrale de médicaments au tarif de référence.
Aussi, il est prévu une majoration de 50% en cas de prescription de médicaments fabriqués en Algérie. Pout les médecins généralistes, les montants de référence varient entre 400 et 600DA alors que pour les médecins spécialistes, les montants de référence vont de 600 à 900 DA. A cela s'ajoute un service honoraire de 400 DA versés au médecin spécialiste par l'organisme de sécurité sociale au titre des protocoles de suivi et de soins qu'il propose pour les assurés sociaux souffrant de maladies chroniques.
Cette convention permet au médecin généraliste de se positionner au c?ur du parcours de soins qu'il coordonne car il assure le premier niveau des soins, oriente le malade vers la spécialité idoine et contribue au suivi des malades chroniques en concertation avec les autres intervenants, notamment pour le protocole des soins.
Le rôle du médecin généraliste sera alors d'initier et de mettre à jour un dossier médical du malade tout en assurant une prévention personnalisée de son patient en tenant compte des facteurs de risque individuels (dépistage-vaccination).
Quant aux caractéristiques de cette convention relative au médecin spécialiste, elles ont trait notamment à la réponse aux avis demandés par le médecin traitant conformément au code de déontologie ainsi que l'assurance pour la prise en charge de ses malades chroniques à travers le protocole qu'il a lui-même défini.
Le spécialiste pourra ainsi transmettre au médecin traitant les informations nécessaires à la mise à jour du dossier médical et intervenir directement sans orientation préalable du médecin traitant dans le cadre du protocole des soins, s'il relève de certaines spécialités et en cas d'urgence.
Par ailleurs, il est à savoir que si le système chifa est obligatoire, le conventionnement est, lui, laissé au libre choix du médecin et de l'assuré social. Le choix du médecin traitant permet un accès plus facile aux soins, évite des dépenses inutiles, assure une qualité des soins, un dossier médical de suivi du malade et surtout la préservation du système de sécurité sociale.
Si l'assuré social n'adhère pas au dispositif du médecin traitant, il ne pourra pas prétendre au système du tiers payant prévu par la convention pour les consultations, et pour les actes médicaux conventionnés, il payera sa consultation et se fera rembourser selon le tarif de responsabilité.
Enfin, si l'assuré social est habitué à suivre son traitement au niveau d'un établissement hospitalier public (hôpital ou polyclinique), il est en mesure de choisir son médecin traitant auprès de ces structures publiques. Dans le même sillage, le choix du médecin traitant s'élargit aux ayants droit assurés sociaux qui bénéficient des mêmes avantages.
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Posté Le : 27/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : I T
Source : www.letempsdz.com