A l'instar de la majeure partie des secteurs urbains, celui d'El Makkari
fait face au phénomène du vol des tampons de regards qui ne cesse de prendre de
l'ampleur.
Selon les statistiques établies par les services concernés du secteur
urbain, durant l'année en cours, quelque 204 tampons et 29 grilles de chaussée,
ont été volés, ce qui a contraint les responsables du secteur urbain à opter
pour la pose de couvercles en béton, en attendant de trouver une solution au
problème.
Le quartier d'El Barki est le
plus touché, vu sa proximité avec la périphérie, ce qui facilite l'intrusion
d'individus avec des hippomobiles durant la nuit. Les voleurs peuvent aussi
rallier facilement le marché de ferraille de Chteibo où les tampons volés sont
facilement écoulés. Par ailleurs et selon les sources proches de la division de
la voirie et de la circulation (DVC), le vol des tampons de regards ne cesse de
prendre de l'ampleur. Chaque mois, entre 10 et 15 tampons disparaissent de nos
artères, causant des préjudices financiers à la collectivité estimés entre 150
et 200 millions de centimes. Et ce ne sont là que les statistiques officielles
de la commune d'Oran.
Le préjudice est davantage plus
grand si l'on tient compte des vols commis régulièrement dans l'ensemble des
communes de la wilaya. Pourtant, il ne s'agit pas là d'un fait nouveau, puisque
les premiers vols datent de plus de cinq années. Très prisés pour leur valeur
marchande, les tampons en fer ou en fonte de marque «Ducros» ont presque
disparu des bouches d'égouts, devenus de véritables pièges pour les
automobilistes et les piétons.
Ce commerce juteux, qui profite
aux petits revendeurs, mais aussi et surtout aux receleurs, ne semble pas inquiéter
outre mesure les responsables concernés à tous les niveaux, sinon comment
expliquer qu'un phénomène qui s'inscrit dans la durée ne fasse pas l'objet
d'une attention particulière de la part des responsables, partant du constat
que le circuit par où transite «cette marchandise» est connu par tout le monde.
«Ces bouches d'égouts atterrissent généralement dans les grands marchés de la
ferraille à l'image de celui de Chteibo». Les vols sont généralement commis
tard dans la nuit ou avant le lever du jour par des groupes de jeunes utilisant
souvent des charrettes ou des hippomobiles pour transporter leur «butin».
Outre la commune d'Oran, des sources proches de la commune de Bir El Djir
nous ont indiqué que plus d'une centaine de tampons de regards fraîchement installés
sur les principaux boulevards et chaussées ont été volés dernièrement.
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Posté Le : 01/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel B
Source : www.lequotidien-oran.com