Algérie

Plus de 200 adjoints d'éducation arrêtés par les forces de l'ordre Ils ont observé un sit-in devant l'annexe du ministère au Ruisseau



Prévu pour la journée d'hier, le sit-in programmé par les adjoints d'éducation devant l'annexe du ministère de l'Education nationale du Ruisseau a été violemment empêché par les forces de l'ordre déployées très tôt dans la matinée. Dans l'optique de les disperser, ces dernières ont embarqué près de 200 contestataires.
Contacté par Le Temps d'Algérie, Mourad Fertagui, porte-parole de la Coordination nationale des adjoints d'éducation affilié au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a affirmé que le dispositif sécuritaire qui a été mis en place n'a pas lésiné sur les moyens pour diviser les rangs des manifestants.
La police a embarqué les premiers contestataires qui sont arrivés sur place pour décourager le mouvement de contestation.
Néanmoins, une forte mobilisation a été constatée, où plus de mille concernés ont répondu à l'appel de la coordination pour observer le sit-in et exiger une prise en charge efficiente des revendications de la corporation. Mourad Fertagui a fait savoir que le nouveau statut particulier ne répond pas à leurs attentes. Bien au contraire, «il les a rétrogradés de quatre échelons, tout en les privant de leur droit à la promotion».
La même source a tenu à souligner que la tutelle n'a pris en considération aucune des propositions de la corporation soulevées lors des réunions effectuées dans le cadre du comité mixte mis en place pour l'avant-projet d'élaboration du statut particulier. Il conclut : «Les adjoints d'éducation continuent à travailler dans des conditions critiques, sans connaître leurs droits et leurs prérogatives».
Dans le même sillage, le porte-parole a dénoncé la politique de la fuite en avant adopté par la tutelle. «Le dialogue avec le ministère n'a pas été fructueux.
Ce dernier ne fait que dans les promesses», a-t-il tonné, en ajoutant que la coordination refuse de reprendre les discussions malgré l'insistance du ministère». Selon lui, les adjoints d'éducation ont perdu confiance en leur tutelle. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'ils ont opté pour le dernier recours, à savoir la reprise de la contestation. Les adjoints d'éducation revendiquent notamment le reclassement de leur corporation à la catégorie 10 et des formations de mise à niveau.


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