Plus de 20 familles dans le dénuement

Pas moins de 20 familles du douar de Bouhadjela, dans la commune de Béni Rached, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, vivent dans la misère et n'ont cessé d'attirer, depuis des années, l'attention des autorités locales compétentes, mais en vain. "Jamais les responsables au niveau de notre commune ou même ceux de la wilaya qui sont, pourtant, régulièrement mis au courant de notre situation, n'ont daigné intervenir afin de mettre fin à notre interminable calvaire", pestent des représentants de ces familles. Selon eux, l'absence totale de projets de développement local dans le village, pénalise sérieusement toutes les familles qui y habitent.Ils sont allés jusqu'à parler d'"exclusion pure et simple" qui les prive d'une vie décente. Aussi, ces représentant ont pointé du doigt l'état déplorable dans lequel se trouve la principale route qui relie leur douar au chef-lieu de la commune de Béni Rached. "Pourtant, cette route, d'un kilomètre seulement, est très fréquentée est demeure l'unique voie de communication qui permet aux villageois de se rendre vers d'autres destinations. Devenue presque impraticable compte tenu de sa dégradation avancée, cette route cause énormément d'ennuis aussi aux automobilistes qu'aux piétons. En hiver, nous pataugeons dans la boue, alors qu'en été, nous inhalons de la poussière sur cette route qui nécessite des travaux de réfection et surtout du bitumage", lancent les représentants de ces familles.
Celles-ci, souffrent aussi d'un problème dans l'alimentation en eau potable qui, selon les représentants, ne coule plus, depuis des années, des robinets. Les habitants n'ont d'autres choix que de l'acheter, à des prix exorbitants, chez des particuliers. Le douar manque aussi de l'éclairage public, exposant, du coup, les habitants à des agressions ou des cambriolages, notamment la nuit.
AHMED CHENAOUI