Algérie

Plus de 2 milliards d'euros d'échanges commerciaux algéro-britanniques en 2011


Photo : Riad
Par Samira Imadalou
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et Africaines, M. Abdelkader Messahel, a souligné jeudi dernier à Londres, à l'occasion de la 6e session du Comité mixte algéro-britannique, la nécessité de dépasser le cadre énergétique dans les relations entre les deux pays. Le ministre a, par la même occasion, évoqué la part grandissante que prend le secteur des énergies renouvelables dans la coopération avec les britanniques.«L'Algérie a fait part da sa volonté de développer la coopération dans le domaine de l'industrie, du tourisme, de l'agriculture, de l'agroalimentaire et des infrastructures dans un esprit de gagnant-gagnant», a-t-il déclaré à l'issue de cette réunion bilatérale consacrée faut-il le noter à l'évaluation des progrès accomplis dans la mise en ?uvre du partenariat entre les deux pays. Et de rappeler, l'importante évolution des échanges commerciaux entre les deux pays notamment ces deux dernières années, une période durant laquelle le volume a doublé. Il a en effet augmenté de 96% en 2011 par rapport à 2010 selon les statistiques de l'ambassade d'Algérie en Grande Bretagne reprises hier par l'APS.Les exportations de l'Algérie vers le Royaume-Uni ont ainsi enregistré une hausse de
111% au cours de la même période. En valeur, le montant des échanges entre les deux pays a atteint deux milliards de livres Sterlings (2,2 mds d'euros) au cours de 2011, les hydrocarbures constituant l'essentiel de ces exportations. Globalement ce montant a triplé depuis 2006, précise la même source. «C'est le résultat d'une volonté partagée et des visites effectuées de part et d'autre et le résultat d'un intérêt grandissant des opérateurs économiques britanniques au marché algérien», a encore ajouté M.Messahel.Le ministre britannique chargé de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, M. Alistair Burt, a pour sa part affiché la volonté de son pays de renforcer la coopération avec l'Algérie dans plusieurs domaines. Qualifiant l'Algérie de «précieux» partenaire, le ministre britannique table sur une année 2012 riche en échanges et en coopération.«J'ai bon espoir que nos relations progresseront en 2012 dans plusieurs secteurs y compris l'énergie, la lutte contre le changement climatique, le commerce et les investissements ainsi que la coopération en matière de défense et de sécurité», a-t-il affirmé. A rappeler que le marché algérien est considéré par les britanniques comme un marché à «fort potentiel». D'ailleurs, de nombreuses missions économiques se sont rendues en Algérie au cours de l'année dernière, sous l'égide du Conseil d'affaires algéro-britannique.
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