Des ateliers dont la mission principale est la création d'un groupement national à l'export pour les filières oléicole et avicole auront lieu au niveau de l'Agence algérienne de promotion des exportations (Algex). Ces rencontres entre les spécialistes et les producteurs d'huile d'olive et du miel prévues du 23 au 25 novembre du mois courant, ont pour objectif essentiel, selon les organisateurs, de rechercher les opportunités de partenariat et de coopération entre les différents intervenants afin de promouvoir la production et dégager des excédents importants et suffisants pour l'exportation. L'huile d'olive algérienne est connue pour sa qualité supérieure et très prisée sur le marché européen pour son goût et sa saveur naturelle. Ainsi, les responsables d'Algex et du programme de soutien et d'aide financière et logistique aux petites et moyennes entreprises (PME) Optimexport, animeront un large débat en présence des experts et des opérateurs économiques versés dans l'oléiculture et l'apiculture. Il s'agit, en fait, de piloter des rencontres strictement professionnelles portant sur l'étude de la faisabilité de création et d'installation d'un groupement national destiné à s'adonner exclusivement à des activités exportatrices dans les filières oléicole et apicole dans le cadre de la nouvelle politique tracée par le département ministériel de Rachid Benaissa. Alors que la production nationale d'huile d'olive est en hausse de 300% ces dernières années, un appel a été lancé récemment par les autorités compétentes concernées par le développement de ces activités pour promouvoir les exportations. L'Algérie veut ainsi imiter l'exemple de l'Italie et de la Tunisie qui tirent des centaines de millions d'euros de l'exportation de l'huile d'olive. Depuis quatre années, les agriculteurs algériens ont lancé une opération de plantation de plus de 500 000 oliviers pour pouvoir récolter plus de 2 ,5 millions de quintaux d'olives par an en 2014. Rappelons que l'Etat a consenti des subventions financières estimées à plus de 200 milliards de centimes, sous forme d'aides à la filière, soit près de 45% des investissements accordés dans le cadre du Fonds national de développement agricole. Avec la multiplication des rencontres entre les professionnels du secteur et l'encouragement apporté par l'Etat pour développer les exportations d'huile et du miel pur, il est fort possible de doter les exportateurs d'outils importants et adéquats pour maximiser leurs activités exportatrices. Cela permet notamment de diversifier l'économie nationale et les exportations de produits agricoles.
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Posté Le : 13/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Meziane Atmani.
Source : www.horizons.com