Algérie

Plus de 2.000 enfants atteints de surdité ont reçu des implants cochléaires à travers le pays


Plus de 2.000 enfants atteints de surdité ont reçu des implants cochléaires à travers le pays
Plus de 2.000 enfants atteints de surdité à travers le pays, ont bénéficié depuis 2003 de l'implantation d'équipements cochléaires, a indiqué lundi à Ain Temouchent le président de l'association nationale des implantés cochléaires (ISMAA)."Il est très difficile d'avancer un chiffre exact sur le nombre d'interventions dans ce domaine. Ce chiffre était de 1.663 implantés cochléaires au mois d'août 2011, alors qu'à Tlemcen, il atteint 200 de décembre 2007 à janvier dernier", a déclaré à l'APS M. Benabdellah Mohamed en marge d'une journée d'étude sur l'orthophonie abritée par le centre universitaire de la ville.Pour Mme Benmoussa Lamia, docteur maitre de conférence au département d'orthophonie de l'université d'Alger 2, le service ORL du CHU Alger "Mustapha Bacha" a procédé à la pose de 244 implants cochléaires de 2003 au 26 janvier 2014."La pose de cet équipement qui coûte environ 2,5 millions de DA doit être nécessairement accompagnée d'une prise en charge orthophonique visant à déchiffrer les sons perçus par l'enfant à travers l'implant, sinon, cette intervention qui doit survenir le plutôt possible n'aura servi à rien", a-t-elle soutenu."Dans ce cadre, la sensibilisation des parents est très importante pour assurer la réinsertion sociale et éducative des enfants atteints de surdité", a ajouté Mme Benmoussa. L'association nationale "ISMAA" joue, dans ce sens, un rôle très important pour la facilitation de cette intervention et le suivi orthophonique de l'enfant, a affirmé son président qui demande "le remboursement par la CNASS des pièces et équipements de l'implant cochléaire, dont l'antenne coûte 15.000 dinars/pièce".Regroupant des orthophonistes, des psychologues, des enseignants et étudiants universitaires de 14 wilayas du pays, cette rencontre a donné lieu à un riche débat pour la généralisation de l'ouverture de cette spécialité au niveau des universités en centres universitaires du pays dont Ain Temouchent, où le directeur du Centre s'est déclaré disposé à cette initiative "pour peu que les conditions soient réunies, notamment la disponibilité d'un encadrement spécialisé".Kerroum Mouffok, chef de département des sciences sociales au CUAT a indiqué, pour sa part, que cette spécialité a été proposée à Ain Temouchent, à travers l'organisation de cette journée de sensibilisation et d'échanges d'expériences.Dans son intervention, le président de l'association nationale "ISMAA" a rappelé qu'une convention a été passée entre les ministères de la Santé, de la Solidarité, des Finances, de l'Education et de l'Enseignement supérieur, pour "évaluer la démarche d'implantologie nationale à travers les neuf à dix centres hospitalo-universitaires qui la prennent en charge".


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