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C’est ce qu’a affirmé, avant-hier, le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), Aderrahmane Benkhalfa, dans une déclaration à la Radio nationale, reprise par l’APS. L’opération de recensement des entreprises concernées sera clôturée en décembre prochain, a encore avancé le délégué général de la communauté bancaire locale, précisant que le dispositif en question cible des PME en difficulté financière, mais qui restent commercialement viables et affichent encore des perspectives de développement.
S’agissant des coûts des crédits, M. Benkhalfa s’est contenté d’indiquer que «l’Algérie est l’un des rares pays où les taux d’intérêt sont inférieurs à l’inflation», ajoutant que lesdites opérations de rééchelonnement intègrent un taux pivot de l’ordre de 6,5% et une bonification de 2% pour les investissements. Le délégué de l’ABEF a fait état d’une évolution à la hausse de l’ordre de 18% des crédits octroyés par les banques durant l’exercice en cours, alors que le volume des financements bancaires accordés sur la période 2009- 2010 avait déjà marqué une forte augmentation évaluée à 17%. Ainsi, avance M. Benkhalfa, «le volume des financements et des crédits accordés par les banques, toutes catégories confondues, devrait atteindre un montant global de 3800 milliards dinars au début de l’exercice 2012». Concernant les crédits accordés aux ménages, le même intervenant évoque une progression de quelque 200 milliards de dinars, répartis sur 12 produits différents, essentiellement des crédits immobiliers.