Algérie

«Plus de 15 000 terroristes se sont rendus aux forces de sécurité»



«Plus de 15 000 terroristes se sont rendus aux forces de sécurité»
La loi de la réconciliation nationale a permis à plus de 15 000 terroristes de se rendre aux forces de sécurité, a déclaré Merouane Azzi, responsable de la cellule de suivi et de la mise en œuvre de ce projet de la «rahma».Intervenant lors du forum du quotidien «DK News», M. Azzi a ajouté que la Charte de paix et de réconciliation nationale qui prévoit deux volets essentiels, juridique et social, «n'a pas consacré l'impunité comme le pensent certaines parties», ajoutant que «la lutte antiterroriste ne s'est pas arrêtée avec l'application de ses dispositions». «Le principe même de ce projet est d'éviter de transmettre la haine aux générations montantes», a-t-il souligné. Evoquant les dispositions de cette charte, M. Azzi a rappelé que «plus de 15 000 terroristes se sont rendus aux autorités depuis la promulgation de la loi de la rahma dans les années 90, ajoutant que près de 2 400 personnes détenues dans des établissements pénitentiaires ont été libérées durant les six premiers mois de la mise en œuvre de la loi sur la réconciliation en 2006 après avoir été jugées conformément à la loi». «15 dossiers liés à la réhabilitation et au blanchiment des casiers judiciaires ont été présentés à la cellule par des repentis en vue de leur réinsertion sociale», dont sept dossiers ont été tranchés. Il a également indiqué que certains parmi les repentis ayant déposé ces dossiers se trouvent des «émirs dans des groupes armés». Concernant les enfants nés dans les maquis (500 enfants âgés entre 5 et 15 ans), il a affirmé que «plus de 41 dossiers sur les 120 déposés auprès de le cellule ont été traités». Il a relevé que «ces dossiers sont complexes en raison de l'absence ou du décès de l'un des parents ou parce que le mariage n'est pas enregistré à l'état civil», soulignant à ce propos la nécessité de recourir au test ADN. S'agissant des familles des disparus, dont le nombre dépasse 7 000 officiellement recensées, M. Azzi a souligné que 25 d'entre elles «continuent de réclamer ce qu'elles appellent "la vérité", et ce, sous l'influence de certaines organisations non gouvernementales internationales qui tentent d'exploiter ce dossier pour attaquer la charte de paix et de réconciliation nationale». M. Azzi a par ailleurs abordé les droits de l'Homme en Algérie, estimant que ce domaine n'a «pas encore atteint le niveau requis, non pas à cause des lois et des cadres législatifs mais en raison des mentalités et des séquelles du terrorisme sanguinaire qu'a connu l'Algérie dans les années 90». Il a affirmé que «de grands efforts sont déployés en matière de promotion des droits de l'Homme, soulignant que l'Algérie tend à se mettre au diapason de l'évolution mondiale dans ce domaine». En somme, M. Azzi a bien fait de répondre à ceux qui trouvent que la réconciliation nationale a blanchi les criminels et a consacré l'impunité. Si ce dernier a apporté un démenti à cet état de fait, il n'a pas donné de détail sur la condamnation des terroristes à l'origine de crimes et de viols. Dans le cas où l'ensemble des repentis n'avaient pas commis d'exactions, deux questions essentielles méritent d'être posées à savoir : qui a assassiné les 2 000 Algériens ' Qui a enlevé et violé les centaines de femmes dans les maquis ' Même si des réponses ne seraient pas apportées à ces questions, les familles des victimes de terrorisme et nous-mêmes savaient qui est à l'origine de ces actes odieux barbares. A bon entendeur .....




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)