Plus de 14 000 affaires résolues

Quelque 21 805 affaires, dont 14 320 résolues, ont été enregistrées au premier semestre de l'année en cours, selon un bilan des services de la Sûreté de wilaya d'Alger (SWA).Les affaires enregistrées durant cette période ont permis d'arrêter et de déférer devant la justice 13 401 personnes, dont 90% sont de sexe masculin. Le déploiement des services de la SWA a permis d'enregistrer «une nette amélioration en matière de sécurité de jour comme de nuit», se réjouit Berrachedi Nourredine, contrôleur de police et chef de la sûreté de la wilaya d'Alger. «Un effort important est mené par nos éléments. Le taux de résolution est de 90% toutes affaires confondues.Ce taux fait suite à la stratégie adoptée par la DGSN en matière de déploiement», poursuit-il. «Le haut commandement de la DGSN privilégie, selon l'officier, un travail de prévention» pour sécuriser les personnes et les biens. Quelque 50 000 agents de police ont ainsi été déployés à la faveur du lancement du plan Azur et lors du mois de Ramadhan.Durant cette dernière période, 2963 affaires avaient été enregistrées, dont 2013 avaient été résolues, soit un taux «très appréciable» de 68%. 1812 personnes avaient été impliquées dans les différentes infractions, dont 848 ont été mises sous mandat de dépôt. «Un signe qui ne trompe pas nous a renseignés sur l'efficacité de notre engagement sur le terrain.Il s'agit de la baisse des infractions portées à notre connaissance durant les trois derniers jours de l'Aïd, où les familles algéroises ont l'habitude de sortir de leur quartier. Le dispositif engagé à l'intérieur des quartiers est dissuasif, il a permis soit d'arrêter les délinquants, soit de les dissuader de commettre leurs forfaits. Nous avons enregistré seulement 4 vols par effraction, dont 3 ont été solutionnés», signale l'officier. Autre bilan important de la SWA, celui lié au trafic de drogue.Des quantités de stupéfiants ont été saisies depuis janvier dernier, y compris durant le mois de Ramadhan. Il s'agit, entre autres, de 971 kg de cannabis, 44 558 comprimés de psychotropes, 200 grammes de crack, 10 grammes de cocaïne et 2 kg d'héroïne. Le chef de sûreté de wilaya bat en brèche les informations sur une capitale qui croulerait sous le trafic de drogue, qui aurait même touché les établissements scolaires. «Alger, c'est la petite consommation.Un effort est engagé par nos éléments dans les quartiers populaires. Le renseignement est mis à profit. En plus de l'exploitation des informations pour mettre la main sur les dealers et les gros trafiquants, nous engageons un travail de sensibilisation qui consiste à prendre en charge les primo-consommateurs dans nos 13 cellules d'écoute des sûretés de daïra de la capitale.Sur instruction du DGSN, nos services privilégient l'aspect préventif dans les écoles, par exemple, pour dissuader tout trafic. Cela dit, la DGSN mène une guerre sans répit contre les réseaux de trafic de drogue, dont 10 ont été démantelés et 50 dealers arrêtés durant le premier semestre», précise M. Berrachedi, qui fait remarquer que les quantités importantes saisies et les réseaux démantelés l'ont été dans les régions de l'ouest du pays, suite aux enquêtes menées par ses services et l'extension de compétence vers ces wilayas frontalières.Des ressortissants subsahariens étaient impliqués dans l'affaire des 20 kg d'héroïne saisis enregistrée durant le mois de Ramadhan.