Algérie

Plus de 130 familles sinistrées en attente d'un relogement: Les recasés de l'hospice d'Aïn El Beïda en appellent au wali


Plus de 130 familles sinistrées, recasées au niveau de l'ex-hospice des personnes âgées d'Aïn El Beïda, ont réitéré, hier, leur appel au wali d'Oran pour les intégrer dans les prochaines opérations de relogement. Depuis presque deux décennies, ces familles attendent toujours un logement décent. Dans le souci d'inciter les responsables concernés à se pencher sur leur cas, les familles recasées organisent des rassemblements quotidiens pour dénoncer leur calvaire et pour appeler les responsables à se pencher sur leur cas. Sur les murs de leurs baraques de fortune et sur des banderoles, des slogans appelant les responsables à se pencher sur leur cas sont inscrits en grands caractères. «A quand le relogement» ' «Où sont nos responsables» ' «Les maladies guettent nos enfants…». Ainsi, après avoir usé de toutes les voies de recours et plusieurs rassemblements de protestation pacifiques, les familles sinistrées recasées dans cet hospice viennent d'adresser une correspondance au wali pour l'appeler à intervenir personnellement pour régler leur situation qui dure depuis plusieurs années. Selon les représentants des familles, ces dernières avaient organisé dernièrement un rassemblement de protestation pacifique pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur cas, mais rien n'a été fait, hormis les éternelles promesses. «Nous avons décidé d'interpeller directement le wali d'Oran pour qu'il se déplace pour constater de visu nos conditions de vie», assure un des habitants du site. Selon ce dernier, ce qui devait être un recasement provisoire s'est transformé en véritable calvaire pour près d'une centaine de familles qui occupent actuellement ce centre de transit.Les représentants des familles affirment qu'en attendant un éventuel relogement, ils ont été installés sur les lieux il y a plus d'une décennie mais ce qui devait être du provisoire dure depuis plusieurs années. Nos interlocuteurs indiquent que des appels ont été lancés en direction des responsables pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis qu'ils ont été recasés dans ces bâtisses insalubres. Les mêmes sources ont réitéré leur SOS en direction du premier responsable de l'exécutif en vue de les intégrer dans la prochaine opération de relogement prévue avant la fin de l'année en cours. «Nous avons frappé à toutes les portes dans un souci d'inciter les responsables concernés à se pencher sur notre cas, mais en vain», assure un des habitants des lieux. Ce dernier assure que le calvaire des familles dure depuis plus de dix années. Les représentants des familles assurent que les responsables de la commune sont au courant de leur situation, puisque des représentants se sont déplacés à maintes reprises sur les lieux et constaté la situation dans laquelle vivent ces familles. «Depuis l'entame des opérations de relogement, lancées par la wilaya d'Oran, en 2014, pratiquement toutes les familles qui étaient recasées dans des crèches, ou des établissements scolaires, etc., ont été relogées, sauf nous», affirme une femme. Ce provisoire a duré des années pour les occupants des lieux et, jusqu'à présent, aucune mesure n'a été prise par les autorités locales pour les prendre en charge. Selon nos interlocuteurs, les conditions de vie sont devenues insupportables avec le manque d'hygiène et le risque de maladies qui guettent quotidiennement les enfants. Ne pouvant plus continuer à vivre dans ce calvaire, les familles lancent un pressant appel pour les transférer de ces locaux qui sont devenus sources de toutes les maladies.
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