Algérie

Plus de 1000 cas de fermeture de routes par des citoyens



Plus de 1000 cas de fermeture de routes par des citoyens
La contestation sociale est loin de s'estomper. Le phénomène a pris ces derniers mois une tendance à la hausse, à l'échelle nationale. Intervenant lors d'un séminaire national sur « le phénomène de fermeture de la voie publique organisé à Laghouat, le colonel Tahar Athmani Cdt du groupement régionale de la gendarmerie de la 4eme région, a relevé que 1.086 cas de fermeture de routes par des citoyens ont été enregistrés durant l'année en cours.
Des participants à un séminaire national sur « le phénomène de fermeture de la voie publique et les mécanismes de son traitement », ouvert mardi à Laghouat, ont qualifié ce phénomène « d'étranger à la société algérienne » et de « résultante de conjectures particulières ».Intervenant à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le chef du 4eme commandement régional de la Gendarmerie nationale (GN), le colonel Tahar Athmani, a qualifié ce phénomène « d'étranger à la société algérienne », le définissant plutôt comme « la résultante de conjectures sociopolitiques et culturelles limitées, ayant donné lieu à la propension d'une catégorie de jeunes avides d'assouvir, dans l'instinct collectif, leurs frustrations psychologiques ».« Le phénomène a pris ces dernières années une tendance à la hausse, à l'échelle nationale », a relevé M. Athmani, lors de cette rencontre qui a regroupé des enseignants universitaires et de responsables de la Gendarmerie nationale. Les cas de fermeture de la voie publique sont passés de 977 en 2009, à 2.493 cas en 2011, soit une augmentation de 160%, et se situent autour de 1.086 cas pour les quatre premiers mois de l'année en cours, a indiqué à ce propos l'officier supérieur.Pour lui, ce phénomène constitue un « problème sécuritaire, aussi bien pour les citoyens que pour les pouvoirs publics », ajoutant que « cette pratique donne lieu à une scène propice pour commettre des actes répréhensibles ». « Des situations qui s'accompagnent le plus souvent de comportements hostiles et d'atteintes contre les personnes, les biens et les infrastructures», a-t-il déploré.




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