Plus de 1,5 million d'estivants sur les plages oranaises depuis juin

Plus de 1.233.000 estivants se sont rendus aux plages de la wilaya d'Oran durant le mois dernier, selon les estimations de la Protection civile.

Durant cette période, 2.021 interventions ont été effectuées, contre 678 en juin. Dans ce cadre, 1.543 personnes ont été sauvées d'une mort certaine, 445 ont reçu les soins nécessaires sur place, alors que 31 personnes ont été évacuées vers les centres de santé. Deux personnes se sont noyées en juillet dans des zones rocheuses non autorisées à la baignade. D'autre part, 435 personnes ont été sauvées d'une mort certaine par les éléments de la Protection civile durant le mois de juin. Le même bilan indique que 224 personnes ont été soignées sur place et 15 autres évacuées vers les secteurs sanitaires. En juin également, deux personnes ont trouvé la mort par noyade dans des plages non autorisées à la baignade, alors que le nombre des estivants a été estimé à plus de 300.000 en juin. Ce qui porte le nombre total des estivants, depuis le 1er juin, à quelque 1.533.000.

Pour rappel, sur les 31 plages autorisées à la baignade (trois de plus par rapport à l'année dernière, à savoir Cap Falcon, Claire Fontaine à Aïn El-Turck et Aïn Franine, la Protection civile a mis en place un important dispositif humain et matériel, et ce pour la première fois. Des bouées de balisage délimitant la bande de sécurité et les couloirs d'accès à la zone de navigation des jet-skis devaient être installées au niveau de la plage des Andalouses, pour éviter d'éventuels accidents que peuvent provoquer ces hydroglisseurs. D'autres mesures ont été prises par les services concernés pour veiller sur l'application ferme de l'arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d'inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquant une navigation de plaisance et de loisir. La bande de sécurité des couloirs d'accès à la zone de navigation est fixée à 300 m de l'espace réservé à la baignade, alors que la zone de navigation est limitée en deçà de 2 milles nautiques à compter de la limite des eaux. C'est ce qui a été d'ailleurs constaté au niveau de quelques plages relevant de la commune de Aïn El-Turck, le week-end dernier. Les services de contrôle, et à leur tête les gardes-côtes, à bord de leurs embarcations, n'hésitent pas à interpeller ceux qui s'approchent de la plage ou ceux qui s'en éloignent trop. La réglementation régissant l'utilisation des jet-skis existait sous forme d'un arrêté du ministère des Transports promulgué en 2003 mais n'était strictement sinon pas du tout appliquée. De nombreux accidents impliquant des jet-skis ont été enregistrés ces dernières années, dont un mortel. Depuis, tous les hydroglisseurs sont en principe contrôlés avant d'accéder à la plage. Les propriétaires de ces engins sont tenus de faire une déclaration sur l'honneur les engageant à respecter la réglementation en vigueur. Aussi, les jet-skis non immatriculés ou en défaut d'assurance ne sont plus autorisés à circuler en mer.