Plus d'un mois après le gel de l'APC de Aïn El Turck: La commune tourne au ralenti

L'indolence, le farniente et la pagnoterie qui ont lamentablement prédominé dans la gestion de l'Apc d'Aïn El Turck, ont poussé le wali d'Oran à réagir à travers une décision de mise au placard de l'ensemble de l'exécutif communal. Cette décision, qui n'est pas une première dans les annales, a déjà été prise au cours du mois d'octobre 2018 par le wali de l'époque à l'encontre de cette même Apc.Les destinées de la principale municipalité de la contrée d'Aïn El Turck ont été, de ce fait, confiées au chef de daïra, qui a, depuis, tenté de colmater de nombreuses sordides brèches dans la gestion baroque à l'origine de la dégradation et de la ruralisation. Celle-ci, qui n'a pas été en mesure de s'extirper de l'exécrable volet sur la collecte des ordures, avec de la mélasse en surplus durant la saison estivale, a encore pitoyablement buté sur le lancement d'actions destinées à l'amélioration du cadre de vie et par ricochet celui de séjour pour les millions de vacanciers.
Du coup le secteur du tourisme, qui était déjà boiteux, notamment avec des plages bidonvillisées, s'est retrouvé subitement le bec dans l'eau dans le sens figuré du terme. Un absurde ridicule outrancier d'une part pour ce chef-lieu et d'autre pour toute cette partie de la wilaya, désignée ironie stupide du sort, comme zone d'appui pour les prochains Jeux méditerranéens. « Un travail énorme nous attend pour tenter de redorer un tant soit peu le blason terni de la municipalité d'Aïn El Turck.
Tout est à refaire. L'inertie a piteusement prévalu ces dernières années, il faut tout effacer et recommencer depuis le début et ce ne sera pas une sinécure » a confié en substance à ce propos le secrétaire général de la daïra. Notons que tous les feux clignotent au rouge, dans cette municipalité avant sa mise au placard par le wali et, qui a été fort malheureusement confrontée par le passé à une série de scandales et ce, avec la suspension consécutive de trois maires durant un seul mandat, pour leur présumée implication dans des affaires liées à diverses malversations.
La dernière Apc, qui a également été éclaboussée par plusieurs esclandres en lien avec des griefs similaires, ne semble, à priori, pas avoir dérogé à cette regrettable règle, que lui a léguée sa précédente. Notons aussi que ce regrettable état de fait est cependant exploité sournoisement par des candidats malheureux du dernier scrutin pour les élections communales, parmi lesquels figurent d'anciens maires, dont certains ont été suspendus de leur poste, suite à des poursuites judiciaires engagées à leur encontre pour des suspicions de malversations commises durant leur mandat.
Ces derniers qui briguent en toute vraisemblance ce creux de la vague, sont sortis, comme par enchantement, de leur retraite et ce, dans le but de mener en sourdine une campagne électorale pour tenter d'accéder au leadership.
Certains abords de lieux publics essaimés à travers les localités dépendantes administrativement de cette municipalité où, crise sanitaire oblige, le café et le thé sont servis dans de vulgaires gobelets en carton, se sont aussitôt reconvertis en tribune pour ces pseudos postulants à la tête de la mairie et ce, pour faire entendre à qui veut les entendre qu'ils disposent de la clé magique leur permettant de redresser la barre qu'ils ont eux-mêmes rabaissée. Parallèlement à cette frénésie, qui anime faussement l'ambiance au sein des lieux cités, les spéculations les plus inimaginables et les plus déstabilisantes, orchestrées par ces pseudos candidats au poste de maire, sont véhiculées de bouche à oreille et par le biais des réseaux sociaux sur la place d'Aïn El Turck. Un autre piètre ridicule, majoré avec la jactance, usitée par le paon dans le poulailler pour imposer sa décriée présence.