Algérie

Plus d'accompagnement par l'Andi



Devrait désormais obligatoirement être soumis à l'aval du Premier ministère tout nouvel investissement dans la filière laitière, les achats de petites ou grandes machines y compris, avons-nous appris de sources sûres.Mieux, Ahmed Ouyahia aurait instruit l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) de «ne plus accepter ou accompagner les dossiers portant sur la création de nouvelles laiteries malgré le déficit en la matière et les besoins de consommation en lait sans cesse grandissants exprimé par le pays», ajoutent, avec dépit, les mêmes sources.
Information que nous avons pu confirmer auprès de nombre de cadres locaux de l'institution, à l'exception de Salim Branki, directeur général de l'ANDI Annaba, qui s'est abstenu de s'exprimer : «Je ne peux ni confirmer ni infirmer, vous devez vous adresser au service communication à Alger.» A cette bien curieuse décision gouvernementale, peut être une explication : dégager la voie au magnat du BTP et puissant homme d'affaires Ali Haddad.
Le patron des patrons, à en croire nos sources, s'apprêterait à mettre sur pied un méga-complexe laitier en partenariat avec des Américains. Pour mémoire, six accords de coopération dans le domaine agricole avaient été scellés au terme du premier forum algéro-américain tenu au début de l'été 2015 et consacré à l'agriculture.
Ces accords d'où est attendue la naissance de quatre grandes coentreprises portent sur des projets de partenariats entre des hommes d'affaires nationaux et leurs homologues US où y sont particulièrement concernées les filières du lait, de la pomme de terre, de la viande ou encore du fourrage. En matière de production laitière, surtout, Ali Haddad pourra sans conteste compter sur le savoir-faire américain, mondialement connu et reconnu : plus d'une cinquantaine de litres par vache laitière au pays de l'Oncle Sam contre moins de la moitié pour une vache au pays de l'«oncle Haddad».


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