Algérie

Plus conforme au contexte économique et financier du pays


Lorsque le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement d'établir le projet de loi de finances pour 2018 avec comme objectif, un équilibre budgétaire dans moins de cinq(5) ans, il a tracé deux grandes lignes : la réduction du budget de fonctionnement, l'adaptation de la législation fiscale et le maintien de la politique sociale ; il s'agissait aussi d'un équilibre en recettes et en dépenses, l'intégration des dépenses d'investissement financées par les apports extérieurs, destinés aux projets structurants dans tous les domaines, notamment l'industrie, l'agriculture, le tourisme et le développement humain. C'est aussi d'autres objectifs fondamentaux, à savoir : le rétablissement du taux de croissance, la lutte contre l'évasion fiscale, la contrebande et l'économie parallèle. La LF 2018 est consacrée essentiellement à l'encouragement de l'investissement productif, la promotion de la production nationale à la maîtrise de l'importation et à l'amélioration de la qualité du service public.La loi de finances 2018 correspond à la mise en ?uvre du nouveau modèle de croissance. Celui-ci constitue le référentiel des politiques de développement pour la période 2O17-2019. Elle intervient aussi dans un contexte international marqué par le ralentissement de l'économie mondiale et ses conséquences sur les marchés mondiaux déjà aggravés par la crise que vit le baril de pétrole depuis la mi-mai 2014. Ces conséquences astreignent le gouvernement à rendre l'exercice budgétaire pour 2018 plus conforme au contexte financier et économique nouveau du pays, d'avantage de rigueur et de transparence dans la gestion des deniers publics, une meilleure exhaustivité des dépense afin de réduire l'enveloppe des dépenses communes et d'accorder plus d'attention, en terme d'allocations des ressources aux programmes sociaux favorisant la justice sociale. D'ailleurs, les députés de la majorité parlementaire ont été unanimes sur la nécessité de la transparence dans la gestion et l'exécution des chapitre de la LF 2018 et la centralisation des efforts sur les programmes à dimension économique et humaine, en particulier, ceux visant les plus démunis de la population et l'éradication des séquelles de la pauvreté.
Les députés de l'opposition, qui ont voté contre le projet de loi, ont critiqué la loi de finances estimant que ses chapitres " étouffent " tout espoir de solution des problèmes du pays et des populations. Quant aux députés de la majorité, ils ont estimé que cette loi sera d'un grand apport pour le développement du pays, l'épanouissement de la société, un rempart contre la mondialisation, un instrument de sauvegarde de l'indépendance financière de l'Algérie et qu'elle traduit l'intérêt qu'accorde le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika au bien-être des Algériennes et Algériens. Ainsi, elle reflète bien la volonté politique d'accélérer la croissance, les réformes et la promotion des ressources humaines. Au regard des difficultés de trésorerie du pays, la loi de finances 2018 revêt un caractère particulier de par l'ampleur des crédits qu'elle comporte pour l'équipement exceptionnel du pays et surtout, pour son rôle dans la montée en cadence de la réalisation des projets inscrits au titre des différents programmes publics de développement, dont la mise en ?uvre en cours déterminera le visage de l'Algérie à l'horizon 2019.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)