Algérie

Pluies diluviennes et grêlons dans le sud de Sidi Bel-Abbès



Nuit cauchemardesque pour la région sud-ouest Les occupants de trois voitures emportées par les crues sur la RN95, entre Sidi Ali Benyoub et Boukhanéfis, doivent une fière chandelle à la Protection civile qui les a sauvés d’une mort certaine, alors que Mostefa Ben Brahim déplore le saccage de 6 maisons et la perte de 6 moutons ainsi que 25 quintaux de céréales.  Selon la direction de la Protection civile, appuyée par les responsables locaux, la nuit de mercredi à jeudi derniers, peut être qualifiée de cauchemardesque par les habitants de la région occupant le sud-ouest de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, en raison des brusques changements climatiques survenus peu avant la rupture du jeûne. Accompagnées d’orages mais surtout de fortes grêles, des pluies diluviennes se sont abattues sur l’ensemble de cette partie de la wilaya, où elles ont causé des préjudices importants aux cultures maraîchères et arboricoles, ce qui a engendré un véritable mouvement de panique parmi la population locale qui voyait, là, la répétition des dernières inondations catastrophiques de l’Oued Mékerra. Toujours selon la même source, c’est surtout à Saf-Saf, dans la daïra de Ben Badis, à Zeghti, à Boukhanéfis et au chef-lieu de la daïra de Sidi Ali Benyoub, que les habitants avaient des raisons de s’attendre au pire. «Des grêlons, affirment-ils, d’un poids atteignant 200 à 250g, ont perforé les toitures fragiles de certaines maisons vétustes de ces localités. Et sans prendre le temps de rompre le jeûne, heure que l’orage a choisie pour fondre sur nos têtes, nous sommes sortis prier et implorer Dieu avec insistance, pour Lui faire cesser cette calamité», ont soutenu ces habitants, encore choqués par ce qui venait de leur arriver. Selon eux, plusieurs oueds qui n’avaient rien d’inquiétant habituellement, sont brusquement sortis de leur lit, pour inonder complètement les terres agricoles et autres axes routiers devenus pratiquement interdits durant toute la nuit. Les éléments de la protection civile de Sidi Bel-Abbès ont réussi, grâce à la promptitude de leurs interventions, à sauver d’une mort certaine les occupants de trois voitures, emportées par les eaux en furie qui venaient de submerger la RN95, reliant Boukhanéfis à Sidi Ali Benyoub. De l’autre côté, diamétralement opposé, plus précisément à Mostefa Benbrahim, les eaux de ruissellement auraient saccagé six maisons et décimé six moutons dans une ferme agricole où près de 25 quintaux de récoltes céréalières ont été détruits. A l’extrême sud de la wilaya, même si la population a vécu le même climat d’affolement, voire même de terreur, aucun dégât majeur n’a heureusement été signalé, comme d’ailleurs à Moulay Slissen ou Ras El-Ma, où les habitants ont passé la nuit sur le qui-vive et la peur au ventre. Heureusement que cette fois, est-il relevé, l’Oued Mékerra est resté cette nuit-là, bien sagement dans son lit.


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