Pluie froide et neige Le temps d’un week-end…

Publié le 07.12.2023 dans le Quotidien l’Expression

Un répit pluvieux de courte durée. À moins d’un miracle ou d’un BMS, il ne pleuvra pas les prochains jours !
Sortez les parapluies !
Quelques gouttes et on s’en va ! L’épisode pluvieux, d’hier, laissera place, aujourd’hui, au retour du beau temps. En effet, météo Algérie annonce un soleil radieux sur l’ensemble du pays. Selon ces prévisions, les régions Nord du pays bénéficieront d’un temps ensoleillé avec des températures comprises entre 16 et 22 degrés sur les zones côtières, et entre 12 et 22 degrés à l’intérieur du pays. La vitesse du vent atteindra jusqu’à 40 km/h dans les régions du nord. Par ailleurs, les régions du sud connaîtront un temps ensoleillé demain, avec des températures allant de 17 à 33 degrés dans les zones méridionales, et une vitesse du vent atteignant 30 km/h. En résumé, on aura droit à une belle journée printanière en cette fin d’automne sensée être pluvieuse. Ce qui est en soi une mauvaise nouvelle pour un pays qui souffre de la sécheresse. Néanmoins, dés ce soir le mauvais temps devrait faire son grand retour ! En effet, de la pluie, du vent et même de la neige devraieentt toucher les régions centre et est du pays cete nuit. Des précipitations qui se poursuivront tout au long de la journée de demain. Une forte baisse de la température est attendue. Le mercure devrait tomber sous les 10 degrés Celsus. Les régions du nord connaîtront une série de perturbations météorologiques, allant de modérées à actives, avec des pluies dispersées, parfois significatives. L’instabilité et le froid caractériseront la journée de vendredi, avec des pluies parfois fortes et orageuses sur les régions côtières et intérieures. Les hauteurs des régions de l’intérieur vont ainsi vêtir leur « burnous blanc » en étant recouvert de neige. Ce qui entraînera donc cette baisse des températures sur l’ensemble des régions Nord du pays. Toutefois, cette séquence pluvieuse est de courte durée. Car, ce mauvais temps ne durera que le temps d’un week-end. Il ne s’agit que d’une petite bouffée d’oxygène pour un pays accablé par une sécheresse persistante. Les prévisions annoncent la semaine prochaine des plus ensoleillée. Le beau temps devrait régner sur l’ensemble du pays jusqu’au week-end prochain où l’on assistera à un nouveau petit « répit pluvieux ». À moins d’un miracle ou un BMS, le ciel ne pleurera pas les prochains jours, comme cela devrait être le cas à la veille de l’hiver ! Car, en ce mois de décembre, le constat est amer : seules quelques gouttes de pluie ont réussi à percer la sécheresse qui s’est installée. Une situation désolante qui laisse entrevoir les défis auxquels le pays est confronté dans le domaine de l’eau. Les ressources hydriques limitées ont des répercussions considérables sur l’agriculture, pilier économique du pays, ainsi que sur d’autres secteurs d’activité. L’agriculture, en particulier, subit de plein fouet les effets dévastateurs de la sécheresse. Les cultures souffrent, les récoltes sont compromises, et les agriculteurs font face à des difficultés croissantes pour assurer leur subsistance. Les conséquences s’étendent également à d’autres secteurs, tels que l’élevage et l’industrie, qui dépendent étroitement des ressources en eau. Le stress hydrique a des répercussions importantes sur la vie quotidienne des citoyens, affectant l’accès à l’eau potable et générant des préoccupations croissantes quant à la sécurité alimentaire. Les autorités sont confrontées à un défi de taille pour atténuer ces effets. Heureusement que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris les devants en changeant complètement la stratégie hydrique du pays. Il est passé des eaux de surface vers les eaux non- conventionnelles.
Les grands barrages du pays ont été laissés de côté, en attendant la pluie, pour être remplacés par des stations de dessalement qui vont assurer la sécurité hydrique des citoyens dés l’an prochain. Une approche à long terme qui permet au pays d’avoir une longueur d’avance face à des dérèglements climatiques qui menacent la planète entière. C’est pourtant la « mer à boire »…
Walid AÏT SAÏD